Nous sommes fin août 2017, dans un parc des expositions teuton au charme indépassable (il ressemble curieusement aux prisons stériles que l'on voit dans les séries télé futuristes), l'après-midi touche à sa fin, dans environ une heure je prendrai le train du retour vers Paris, autant dire de la délivrance, bref, je suis fatigué. Et pourtant, complètement fasciné, je n'arrive pas à décoller mes yeux et mes oreilles de Where the water tastes like wine, alors que j'ai déjà largement dépassé le temps normal de la présentation. Quelques heures plus tard, plongé dans mon lit et dans un doux sommeil, j'en rêverai.