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Le tour du PC and Co
mCable Gaming Edition (Marseille Networks) Nous aurions été ce jour maudit du 1er avril, celui où la planète entière s’échine à piéger son prochain, je n’aurais même pas consacré plus d'un clignement de paupières à lire la description du mCable. Car voilà, Marseille Networks, qui comme son nom l’indique est basé à Santa Clara en Californie, propose un câble HDMI hors de prix censé améliorer de manière radicale le rendu graphique des jeux. À première vue, un argument vieux comme le monde pour embobiner l’enthousiaste candide, prêt à payer dix fois le prix réel pour peu que les promesses soient assez délirantes. Sauf que, après recherche et non sans surprise, il apparaît que le câble remplit bien sa fonction en embellissant les rendus 480p, 720p et 1080p. Les consoleux apprécieront, les PCeux resteront plus indifférents. Le truc réside dans le post-traitement du flux vidéo par un DSP VTV-122X intégré au câble et alimenté par USB. Le DSP applique un filtre CxAA au signal, à savoir de l’anticrénelage contextuel, rendant l’image plus lisse et précise sans solliciter le système source. Le tout sans latence, puisqu’elle est annoncée inférieure à 1 ms. Quoi qu’il en soit, n’ayant pas testé le mCable par nous-mêmes, nous n’extrapolerons pas plus sur ses apparentes qualités. Existe également en version « cinéma ».
Le site officiel – prix : à partir de 120 dollars
T-Force Cardea Zero (Team Group) Dans un domaine où la concurrence fait rage, les fabricants rivalisent d’espiègleries technico-marketing pour tenter de faire la différence avec le voisin. C’est sans doute pour cela que Team Group a ajouté les Cardea Zero M.2 à son offre, des SSD en PCIe 3.0 x4 (NVMe 1.2) équipés d’un dissipateur thermique à base de cuivre et de… graphène. Vous savez, le matériau miracle qui enthousiasme le Tout-Paris. Bref, le miniradiateur recouvre tous les composants du SSD, ce qui selon Team Group permet de gagner de 9 à 10 °C sur la température du contrôleur. Un gain non négligeable pour la stabilité des performances, puisque la puce dispose d’une marge de manœuvre supérieure avant de limiter sa fréquence en cas de surchauffe (ce qu'on appelle communément le throttle). Puisqu'on cause performance, le modèle de 240 Go annonce 2 600 Mo/s et 180 000 IOPS en lecture, 1 400 Mo/s et 140 000 IOPS en écriture (longévité de 335 To). La version 480 Go se veut légèrement plus performante, avec 2 650 Mo/s et 180 000 IOPS en lecture, 1 450 Mo/s et 150 000 IOPS en écriture (longévité de 670 To). Garanti trois ans.
Le site officiel – Prix : À partir de 130 dollars (estimés)
492P8 (Philips) Avouez, vous ne seriez pas contre un nouveau moniteur de 49 pouces au ratio de 32:9 pour remplacer le Commodore 1070 qui se désagrège sur votre bureau. Ça tombe fichtrement bien, c’est ce que proposera Philips dès l’année prochaine avec le 492P8. Un écran imposant par la taille mais relativement raisonnable par le prix, situé sous la barre des 1 000 euros. En revanche, qu’on se le dise, la dalle VA LED n’est pas estampillée « jeu », ce qui signifie qu’il ne faudra pas trop en attendre côté fréquence et temps de réponse gris à gris. Pour autant, même sans en connaître la teneur, jouer avec le 492P8 ne sera sans doute pas si traumatisant pour l’usager moyen. Le reste des spécifications, car il se fait tard : courbure de 1800R, 3 840 × 1 080 pixels (pitch 0.312 mm²), luminosité de 600 cd/m², contraste de 5 000:1, angle de vision à 178° (H/V), Color Gamut sRGB, port VGA, HDMI (×2), DisplayPort, USB 3.0 (×2) et Ethernet 1 Gb. Bon, je crois qu’on a tout dit. Bonjour chez vous.
Le site officiel – prix : 800 euros – date de sortie : 2018