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Le tour du gadget
Razer Phone (Razer) Voici le mystérieux périphérique sur lequel Razer faisait monter le suspense depuis quelques semaines. Le Razer Phone est un smartphone destiné à racoler du joueur (une première pour ce fabricant), qui affiche des spécifications en rapport avec ses ambitions. Commençons avec une dalle 5,7 pouces IPS IGZO de 1 440 × 2 560 pixels, bénéficiant d’un taux de rafraîchissement variant de 10 Hz à 120 Hz. La fréquence s’adapte à l’affichage en cours pour ne pas martyriser la batterie de 4 000 mAh inutilement ; une image fixe n’a effectivement pas besoin d’un taux de rafraîchissement de bourgeois pour satisfaire les rétines. Le SoC est un Qualcomm Snapdragon 835 accompagné de 8 Go de mémoire LPDDR4-1866, une quantité qui sera peut-être justifiée au vu des jeux optimisés pour l’appareil, parmi lesquels on trouve Final Fantasy XV, Arena of Valor ou encore Tekken (d’autres titres sont prévus, précise Razer). Le stockage s’élève à 64 Go (extensibles à 2 To au moyen d'une micro SD), tandis qu’un appareil photo double capteur de 12 et 13 mégapixels est présent à l’arrière, et un autre de 8 mégapixels à l’avant. N’oublions pas enfin les deux haut-parleurs « THX certified ».
Le site officiel – prix : 750 euros – date de sortie : 17 novembre 2017
Revolution Pro Controller 2 (Nacon) Si vous voulez un pad de luxe compatible PC et Xbox One, il y a déjà l'excellent Xbox Elite Controller de Microsoft. Ce modèle Nacon s'adresse à une autre clientèle, celle qui souhaite une compatibilité PC et Playstation 4. L'objet a plein de qualités, à commencer par des sticks analogiques bien construits, plus amples (et donc plus précis) que ceux d'une manette Dual Shock, et agencés comme sur un gamepad Xbox. Le revêtement en plastique doux est agréable et les finitions générales sont bonnes – sauf peut-être sur le pad tactile, très légèrement branlant. Les sensibilités et zones mortes des sticks sont paramétrables grâce à un petit logiciel PC et Mac. On peut aussi y remapper les fonctions des boutons standard et des quatre boutons supplémentaires, situés en dessous. Au rayon des défauts : un pad tactile qui ne fonctionne pas sur PC et une croix directionnelle très bizarre. Et puis il y a ce prix : 130 euros, c'est quand même délirant pour une petite manette, même si les options de réglages sont très complètes. À la limite, ça peut se digérer si vous êtes un gros joueur de FPS au gamepad.
Le site officiel – prix : 130 euros – date de sortie : 15 septembre 2017
Aibo ERS-1000 (Sony) Faut-il présenter Aibo, le célèbre robot chien conçu par Sony dont le premier modèle commercial date de 1999 ? Le temps passe, hein… Quoi qu’il en soit, Sony a décidé de sortir une nouvelle version du molosse inspirant terreur et respect, l’ERS-1000, afin de « mettre de la joie dans la vie quotidienne de ses clients tout en évoluant à leurs côtés en tant que partenaires ». Tout un programme, si j’ose dire. Au-delà des caractéristiques techniques sur lesquelles nous conclurons, la principale innovation concerne évidemment l’intelligence artificielle embarquée, reposant sur de l’apprentissage profond pour analyser images et sons. De quoi lui procurer « une personnalité unique », prétendument, afin d'exprimer des émotions de « joie et d’amour ». Misère… Il est aussi question d’une connexion à un cloud (22 euros par mois) pour profiter des toutes les fonctions de l’IA, afin notamment qu'Aibo partage « ses connaissances » avec d’autres ERS-1000 pour améliorer son comportement. Et parce qu’un iench sans os, ça manque un peu de panache, un Aibone est proposé en option pour 22 euros. Comme promis, les spécifications : 30 cm de haut, tête, pattes, oreilles et queue articulées, SoC quad core, dalles OLED pour les yeux, capteurs tactiles, haut-parleurs, microphones, deux caméras (avec prise de clichés), capteurs de distance, Wi-Fi, LTE, deux heures d’autonomie pour trois de charge.
Le site officiel – prix : 1 500 euros environ – date de sortie : 11 janvier 2018 (Japon)