Les années 1980. C’était le bon temps, celui où les choses étaient claires. On avait d’un côté les gentils, les Américains, qui combattaient pour la liberté en faisant exploser divers trucs et qui, malgré la perte de 14 litres de sang, arrivaient encore à lâcher des bons mots et emballer une blonde permanentée à la fin. Et de l’autre côté les méchants, les communistes, qui collaient des étoiles rouges partout, jusque sur les landaus des gosses, asservissaient les peuples et ne souriaient jamais sous peine d’exil en Sibérie. Moi qui aime les choses simples, je nage en pleine félicité : Phantom Doctrine nous replonge en 1983, en pleine guerre froide.