Piou-piou-piou font mes lasers, alors que mes réacteurs font fschwwwwou. Je suis le héros de la galaxie (enfin, du système solaire Atlas, plus précisément) et je vole au secours des faibles et des opprimés et au-devant du danger. Dans la démo sur laquelle j’ai posé mes graciles mains, il s’agit d’aller détruire des extracteurs de minerai sur la planète Sonatus, puis de tuer un monstre géant. Alors hop, j’enclenche l’hypervitesse (fschwwwwwouuuuuuu) de mon vaisseau spatial, passe de l’espace à l’atmosphère de Sonatus et me lance immédiatement dans une entreprise de destruction totale à l’aide de mes deux armes, une sur chaque aile de mon vaisseau. À droite, j’ai mis un lance-flammes, très efficace contre les terribles cyclopes de glace (qui ressemblent curieusement aux gobelins Vex de Destiny, peut-être des cousins à eux d’un autre système solaire ?), et à gauche un canon à vortex. En combinant les deux, je peux créer des vortex de flammes, ce qui détruit ennemis et extracteurs de minerai encore plus vite. Après quelques acrobaties (mon vaisseau spatial est équipé d’un bouton de saut, c’est original), je viens à bout des diverses installations, récupère un peu de butin et me balade sur la planète à la recherche de Prime, un monstre gigantesque qui est un peu le taulier du coin, en plus d’être le représentant local de Grax et de sa Légion oubliée (comme leur nom peu engageant l’indique, ce sont les méchants).
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Starlink : Battle for Atlas
On s'fait une étoile ?
Quand Nintendo m’a informé que je pourrais jouer à Starlink : Battle for Atlas, j’ai brièvement cru à une sorte de Zelda de l’espace, où Link, transformé en androïde cybernétique auquel on aurait greffé sa conscience de héros légendaire du passé, explorerait enfin d’autres planètes. En fait non, c’était le jeu qu’Ubisoft avait annoncé à l’E3 2017 et que tout le monde avait oublié depuis.
Prime de risque. Après avoir traversé quelques champs et une ville ou deux, où j’aurais pu lancer des missions secondaires (mais ne nous laissons pas distraire, l’héroïsme n’attend pas), je tombe sur Prime, qui se met immédiatement à me bombarder. Heureusement, il m’indique gentiment où lui tirer dessus (là où sa chair clignote en rouge, c’est fort pratique) et après quelques minutes il n’en reste plus rien. Enfin non, ce n’est pas tout à fait vrai : en réalité, j’ai dû entre-temps changer d’armes, car mon lance-flammes, très efficace à courte portée, ne sert à rien contre une bestiole de la taille de Prime. Pour en finir, j’ai donc équipé un laser à glace à la place. Comment ? En déclipsant le lance-flammes de mon vaisseau, bien sûr. C’est la particularité de Starlink (et, il faut bien le dire, la principale raison qui poussait la plupart des journalistes, mus par une curiosité malsaine, à vouloir essayer le jeu) : ce n’est pas qu’un jeu de tir dans un monde no-man-skyesque (plutôt joli d’ailleurs, enfin sauf sur Switch où c’était vilain comme tout, avec notamment une distance de vue qui donne alternativement envie de rire et de pleurer), c’est aussi un jeu à figurines. On clipse son héros sur sa manette (grâce à un accessoire fourni), et on rajoute ensuite un vaisseau autour, sur lequel on installe les armes qu’on veut. Héros, vaisseaux, ailes et armes ont tous des particularités bien définies, et tout sera bien entendu vendu en kit. Ce qui risque évidemment de réduire d’autant l’intérêt du jeu.