En dehors de mon alcoolémie, cette partie de Mario ressemblait à toutes les parties de Mario auxquelles j’ai eu l’occasion de m’essayer : un jeu de l’oie très rigolo où la victoire ne semble tenir qu’à une seule variable, qu’on appelle, dans notre jargon de journalistes, « putain, la grosse moule, quoi ». Sur la forme, ce dix-septième Mario Party reste sur une formule très classique, avec tout de même quelques ajouts. On trouve notamment un dé unique à chaque personnage, que l’on peut échanger comme on le souhaite au début de chaque tour et qui présente d’autres avantages et d’autres risques : par exemple, le dé de Bowser va jusqu’à 10, mais il peut aussi faire perdre un tour et quelques pièces. Les plateaux de jeu deviennent également plus dynamiques, avec des événements qui peuvent transformer d’un coup toute la partie, pour davantage de retournements de situation dégueulasses et d’injustices inadmissibles.
Transformé en archive gratuite
- Cet article, initialement réservé aux abonnés, est devenu gratuit avec le temps.
Super Mario Party
Mario Party, dix-sept de retrouvés
Mario Party, justice nulle part. Au rang des grandes nouveautés de ce nouvel épisode – le 17e, quand même –, on trouve un mode coopératif, où les joueurs doivent se coordonner pour descendre une rivière en radeau, dans un temps limité, tout en attrapant des ballons rouges. Chaque ballon attrapé donne accès à un mini-jeu, toujours en coopération, dont le résultat permet de glaner quelques secondes de plus pour pousser le radeau un peu plus loin sur la rivière. La dernière partie de la présentation était consacrée à la nouveauté la plus originale de ce Super Mario Party : la boîte à jeu de Toad, un ensemble de mini-jeux (nous n’avons pu en voir que deux) qui exploitent deux Switch en les collant côte à côte pour que les deux écrans n’en forment plus qu’un. Le résultat, comme le prévoyait Netsabes – loué soit son nom – dans son dernier test, tient plus du gadget qu’autre chose, d’autant plus qu’il faudra deux exemplaires originaux du jeu pour en profiter. Il n’en reste pas moins que ce nouveau Mario Party s’annonce aussi solide sur ses appuis qu’on pouvait l’espérer, ajoutant juste ce qu’il faut à une formule déjà très efficace.
Précédemment dans « À venir » À l’heure où vous lirez ces lignes, Super Mario Party sera déjà disponible, ce qui fait de cet « À venir » un « À venir dans une boucle parallèle où tout est déjà arrivé et rien n’est vrai ». Cela ne nous empêche pas de vous livrer ici quelques premières impressions, qui seront complétées dans un prochain numéro, puisque rien n’a de sens et que tout est permis.
Pendant ce temps-là, dans le Manoir de Luigi J’ai également pu tâter de Luigi’s Mansion, le portage du jeu GameCube sur 3DS, un peu comme on rend visite à sa grand-mère sur le point de mourir et qu’on lui tient la main en espérant que ça ne dure pas trop longtemps. La 3DS accuse méchamment son âge, les gros pixels font un peu pleurer, la maniabilité avec l’espèce de stick droit est très pénible – sans parler du gyroscope – et la grande nouveauté, le mode coopératif, crachote difficilement quelques images au ralenti. C’est terrible de voir mourir quelqu’un qu’on aime autant que la 3DS, mais c’est comme ça, maintenant il faut la laisser partir.