Au cours de ces dix dernières années, l’Américain Erik Estavillo s’est bâti une sale réputation en portant plainte contre les plus grosses sociétés de jeux vidéo. De Nintendo à Sony en passant par Activision et Epic, celui qui s’est lui-même surnommé le « serial-plaignant » a beaucoup de choses à reprocher à l’industrie vidéoludique : des bannissements injustifiés, des pratiques mensongères, des consoles défectueuses et des personnages qui se déplacent trop lentement, entre autres. Autant de motifs considérés comme risibles par l’essentiel de la presse spécialisée, mais qui soulèvent tout de même quelques questions alors que les studios multiplient les moyens d’inciter les joueurs à dépenser leur argent – et que l’OMS vient de reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme un trouble mental.