Je n'aime pas les films d'Andreï Tarkovski. Cela dit, je ne leur ai jamais vraiment laissé une chance. La seule fois où j'ai essayé de regarder Nostalghia, c'était il y a plus de quinze ans, adolescent. Le souvenir que j'en garde, c'est de m'être écroulé de rire entre chaque plan, tant ce que je voyais me paraissait incompréhensible, ridicule et prétentieux. Grâce à The Witness, pourtant, j'ai enfin tout compris. Ou j’ai cru comprendre. Peu importe. Le jeu, presque sans aucun texte, m'a appris à arrêter de comprendre.