J'ai tenté de l'expliquer dix fois à Nigel Bradley, le capitaine du cargo anglais que je venais de couler, tandis qu'il mourait d'hypothermie dans les eaux glacées de l'Atlantique : si j'apprécie les simulateurs de sous-marins, ce n'est pas par amour de la guerre ou de l'Allemagne nazie, mais pour le calme que me procure le fait de me trouver à mille lieues de toute terre et de la surface.