En 2017, la CIA a réussi une belle opération de com' en présentant plusieurs jeux de plateau et de cartes au festival SXSW. Destinés à la formation des agents, ils ont suscité une flopée d’articles et de commentaires d’étonnement. L’agence a même accepté de déclassifier l’un des jeux que Techdirt et Diegetic Games ont commercialisé après avoir levé 130 000 $ sur Kickstarter. La CIA a su mettre à profit l’engouement actuel pour les jeux de plateau et la méconnaissance par le grand public de leurs applications militaires, qui remontent pourtant au moins au kriegsspiel prussien – voire à certains ancêtres des échecs et du jeu de go. Mais pour entrevoir la généalogie des jeux présentés au SXSW, on peut se contenter d’un bref résumé du dernier chapitre de cette longue histoire, qui s’ouvre après-guerre avec la naissance du wargame commercial moderne aux États-Unis.
Du 13 au 22 septembre se tenait la 12e édition du Festival européen du film fantastique de Strasbourg. Et pour la troisième fois, Canard PC était partenaire de sa section jeu vidéo et réalité virtuelle. Le FEFFS, non content d'être le seul événement dont il est plus compliqué d'écrire les initiales sans se tromper que le nom complet, est également l'un des rares festivals de cinéma à accorder une place importante au jeu vidéo. Les prix de l'Indie Game Contest, dans lequel concouraient chaque année douze jeux indépendants, sont en effet remis en même temps que ceux de la compétition générale. Un fait qui, comme l'a souligné Jehanne Rousseau, cofondatrice du studio Spiders et membre du jury cette année, suffit à en faire un événement pas comme les autres.
L’Indie Game Contest, au sein du Festival européen du film fantastique de Strasbourg, ce sont des jeux à découvrir pendant plusieurs jours en accès libre, certes, mais c’est surtout un concours où les titres qui retiennent l’attention du jury et du public brillent dans leur auréole de gloire, pendant que les autres baignent dans le sang et la honte de ne pas avoir été retenus. En plus de l’Octopix et du Prix du public, deux jeux ont tapé dans l’œil de Canard PC.
Certains esprits chagrins prétendent que la boutique de Canard PC est une sorte de cour des miracles ou d'épicerie de quartier, où l'on trouve absolument tout et n'importe quoi : non seulement des mugs et des tapis de souris mais aussi des pulls, de la bière et des montres. C'est bien sûr totalement faux. Ou en tout cas, ça pourrait être encore pire. En exclusivité dans ce numéro, découvrez la boutique secrète de Canard PC, avec tous les produits que nous n'avons pas (encore) osé vendre.
L'E3 n'est pas le grand salon du jeu vidéo, c'est la grande salle à manger. La salle de banquet même, richement décorée, où l'on vous apporte des plats copieux à n'en plus finir. Un peu comme dans ces repas de mariage où l'on bouffe pendant des heures au milieu de convives bourrés et un peu trop enthousiastes pour être honnêtes, où la simple vue du menu, et la perspective de s'empiffrer autant, suffit à vous coller un solide mal de bide.
Parce qu'il n'y a pas que le jeu vidéo dans la vie, mais que ce serait quand même dommage de trop s'en éloigner (ça tire à boulets rouges là-dehors, et les ronds-points intergalactiques sont bloqués), « Panier Garni » vous donne l'occasion de découvrir une sélection de livres, films et autres activités déconcertantes en lien avec un jeu célèbre ou inconnu.
Parce qu'il n'y a pas que le jeu vidéo dans la vie, mais que ce serait quand même dommage de trop s'en éloigner (on se les pèle là-dehors, et les ronds-points intergalactiques sont bloqués), « Panier garni » vous donne l'occasion de découvrir une sélection de livres, films et autres activités déconcertantes en lien avec un jeu célèbre ou inconnu.
Depuis que Noël Malware, « l'homme qui met 9/10 plus vite que son ombre » comme on l'appelle iciNote : 1, est arrivé à la rédac, beaucoup de choses ont changé. Les rédacteurs, jusqu'ici gris et blasés, qui à l'annonce d'un nouveau jeu se contentaient de maugréer « ouais, bon, c'est un jeu quoi » en écrasant leur clope au fond d'une tasse de café froid, sont redevenus enthousiastes. Joviaux. Ils prennent même parfois – horreur ! – du plaisir en découvrant de nouveaux jeux et en posant leurs mains dessus. Pire, ils se sont mis à ATTENDRE des jeux, à avoir hâte d'y jouer. C'est donc une rédaction toute excitée qui a dressé la liste, sur quelques pages, des titres qu'elle attend le plus en cette année 2019.
Note 1 : Chez Épris de Justice (cpc.cx/eprisdejustice), on l'appelle « celui qui a le numéro de tous les égorgeurs de l'Essonne », mais c'est une autre histoire.
