Marre de voir les pions et les tuiles se balader dans vos boîtes de jeu ? Agacé par les thermoformages sans queue ni tête qui prennent une place folle sans pour autant assurer un rangement efficace ? Envie de mettre la main à la pâte et de coller à tout-va ? N’ayez crainte, on est là pour vous sauver !
Chaque année depuis quatre ans, Canard PC est partenaire du Festival européen du film fantastique de Strasbourg (strasbourgfestival.com) et de l'Indie Game Contest, son concours de jeux vidéo indépendants. L'édition 2020 ne pouvant avoir lieu physiquement pour cause de Covid, l'équipe du FEFFS a eu la gentillesse de proposer à Canard PC d'organiser le concours dans ses pages.
Pour la quatrième fois donc, Canard PC était partenaire de l'Indie Game Contest, ce concours de jeux vidéo indépendants au sein du Festival européen du film fantastique de Strasbourg. Covid-19 oblige, et faute de pouvoir s'empiffrer de potée alsacienne et de choucroute sur place, nous avons testé les 12 jeux de la sélection de chez nous. La qualité des titres présentés était telle qu'on a très vite oublié nos désillusions culinaires – en voici quelques-uns qui nous ont particulièrement plu.
Amies et amis développeurs indés, vous le saurez pour la prochaine fois : pour plaire à la rédaction de Canard PC et espérer remporter ses suffrages, il faut faire dans le bizarre. En effet, malgré la grande qualité des jeux en lice et l'incroyable capacité de la rédac à ne jamais être d'accord sur rien, un gagnant s'est très rapidement détaché : Ring of Pain, du studio australien Twice Different. Dix minutes à peine après l'avoir lancé, nous étions presque certains qu'aucun autre ne ferait mieux.
Sorti en février 2019, Plague Inc. met le joueur aux commandes d'un horrible virus, chargé de décimer la population terrestre en un temps record. Et franchement, quoi de plus amusant que d'apprendre qu'un président s'est fait dessus pendant une allocution publique par notre faute ? Et en ces heures de confinement, difficile de résister à l'envie de relancer ce jeu pour se remonter le moral (non, ne faites pas ça. Vraiment). C'est pourquoi la rédaction vient de se réunir virtuellement autour d'un feu de cheminée sur YouTube, afin de vous proposer un tas d'activités qui vous rappelleront Plague Inc. sans vous exposer aux risques de la promiscuité.
Pour la première fois cette année, la petite maison d’édition parisienne Beta Publisher organisait la Beta Book Game Jam. Principe de cette game jam un peu particulière : six auteurs maison étaient invités à collaborer avec des étudiants en art de l’école Estienne, lesquels devaient créer, en trois jours, un jeu inspiré de l’univers de leurs livres. C’était assez original pour qu’on aille y faire un tour.
Au cours d'une de nos récentes discussions au coin du feu – ben oui, on s'occupe comme on peut lorsqu'on n'a plus Internet –, nous nous sommes rendu compte que pratiquement toute la rédaction partageait un point commun : celui d'avoir été très angoissé par un jeu vidéo pendant notre enfance. Il n'en fallait pas plus pour nous pousser à narrer ces histoires d'horreur, teintées de naïveté et d'insouciance qui, espérons-le, réveilleront chez vous d'horribles souvenirs vidéoludiques que vous tentiez d'oublier. De rien. Ça nous fait plaisir.
Quand on a fini, après des jours passés à désespérer puis à paniquer, par trouver le thème de l'édition 2019 du Make Something Horrible, des cris de joie ont retenti dans la rédac. « C'est génial ! J'imagine même pas les trucs qu'ils vont nous pondre avec un sujet pareil ! » Le sujet, rappelons-le, était « inadaptation » : les jeux soumis à notre sévère jugement devaient tous être l'adaptation, si possible toute pétée, d'un film, d'un livre, d'une émission de télé, enfin bref, de n'importe quoi à l'exception d'un autre jeu. Le résultat, on vous le dit avec fierté et des trémolos dans la voix, a dépassé toutes nos espérances.