La vie distingue deux catégories de personnes : ceux qui ont vu My Little Pony: Friendship is Magic (MLP pour les intimes) et ceux qui n’en ont strictement rien à carrer. À ces derniers, je fais plein de bisous et les invite cordialement à aller se faire voir chez les Bisounours, ils ne savent pas ce qu’ils ratent. Aux Bros, à ceux qui savent distinguer une Twilight Sparkle d’une Fluttershy, je fais un gros câlin plein d’amitié.
Autant j’aime bien les gadgets, autant quand les éditeurs mettent des bouts de carton ou pire encore, des machins en plastique dans une boîte juste pour surfer sur une hype quelconque, ça a tendance à légèrement m’agacer. À l’inverse, quand quelqu’un parvient à transformer un bout de truc a priori inutile en mécanique centrale d’un jeu, je suis tout joie.
Après vous avoir parlé du summum de la mignonnerie avec Mon Petit Poney, plongeons un instant dans les abysses du désespoir avec cette intrigante Ombre du Seigneur Démon. Le bouquin, issu d’un financement participatif à succès en avril dernier, plonge les joueurs dans un univers pas forcément aguichant.
La vie de rédacteur chez Canard PC est trépidante. Au départ, je devais vous parler de Virtù. Puis on s’est déporté sur It’s a Wonderful Kingdom. Sauf qu’ayant ni l’un ni l’autre à temps, Kahn m’a sorti un magnifique « On n’a plus le temps, démerde-toi ». Dont acte. Et joie, parce que ça me donne l’occasion de vous parler de l’un de mes plus gros coups de cœur de 2021.
Quand Perco m’a proposé d’aller faire pousser le pion de nuit dans les bois, j’aurais peut-être dû me méfier. Quand il est arrivé en faisant des grands moulinets des bras, j’aurais possiblement dû m’interroger. Quand un éclair blanc est parti de la baguette qu’il tenait tandis que ses trois yeux prenaient une forme ovoïde, j’aurais sans doute dû m’échapper.
« Maender-Alkoor… Tout commença à Maender-Alkoor. » Tous ceux qui ont un jour prêté une oreille à cette saga MP3 le savent, la vie est faite de jets critiques, de fols espoirs, de morts cruelles et de bras cassés. Après avoir suivi les aventures audio de Wrandrall, Zéhirmahnn, Enoriel et Zarakaï, c’est désormais à vous qu’il incombe de mener à bien une quête épique, contre les forces du mal ou les autres joueurs. Ce qui revient finalement à peu près au même.
J’ai un problème avec Eclipse. J’adore ce jeu, il fait partie des inamovibles de ma ludothèque, et pourtant, allez savoir pourquoi, j’ai toutes les peines du monde à le sortir le temps d’une soirée. Peut-être parce que les trois bonnes heures (au moins) qu’il demande intimident mes coreligionnaires ludiques. Peut-être parce qu’il y a toujours une autre nouveauté moins neurophage. Allez savoir. Du coup, ce papier m’a donné une bonne excuse pour le dépoussiérer un brin, et pourquoi pas, vous donner envie de craquer aussi.
C’est sans doute l’un de mes plus grands regrets de ce numéro : je n’ai pas pu mettre la main sur un exemplaire, même un proto, de Vampire la Mascarade : Vendetta. Et c’est vraiment dommage, parce que sur le papier, il y a tout ce qu’il faut de vilenie pour me faire baver du sang comme un teckel vampirisé.