Bon, j’ai une page entière toute à moi pour vous parler de Happy City, la ville où tout le monde il est beau et gentil. Une page, c’est long, surtout pour un petit jeu. Un petit jeu diablement séduisant, malin et qui s’explique en cinq minutes, mais un petit jeu quand même. Alors le père Tisseur, il prend exemple sur Kahn dans ses « Papiers culture », il brode. C’est tout juste si je ne vais pas vous raconter mes vacances d’été en Vendée, dans un petit village absolument charmant. Ah bah tiens, en voilà une belle transition !
Même si je trouve le film d’une débilité profonde, certaines scènes d’Independence Day m’ont quand même marqué quand j’étais môme. Comme tout le monde, la grosse soucoupe qui fait un gros kaboum sur la Maison-Blanche m’a impressionné, et comme pas grand monde, j’ai ri aux vannes de Will Smith. Aujourd’hui, malgré mon corps d’adulte, je reste un grand gamin quand il s’agit de sauver le monde, ce qu'Under Falling Skies propose de faire de bien jolie manière.
Quand mon crémier local m’a ainsi vendu les mérites de Loading, j’ai levé un sourcil broussailleux. D’habitude très amateur des jeux de ce genre, j’ai néanmoins été un rien circonspect quand il me l’a vanté comme un jeu de deck-building en temps réel. Mais bon, je l’aime bien mon crémier, il est souvent de bon conseil, et je m’en serais voulu de le décevoir. Alors j’ai testé. Encore. Et encore. Et une fois de plus pour être bien sûr. D’ailleurs je me demande si je ne vais pas y retourner après ce papier, histoire de confirmer la chose.
Si vous feuilletez les pages de ce magazine, en sus de l’amour que vous portez à la calvitie de Kahn Lusth (NDKL : Oh là là, en pleine période d'essai. C'est con ça.) ou aux traits d’humour de Perco, c’est sans doute pour vous asperger de nouveautés ludiques. En ces temps de re-re-re-reconfinement – oui, en ce mois de juillet, quand j’écris ces lignes, je m’attends au pire pour la rentrée –, il me semblait toutefois judicieux de vous proposer un florilège de ce qui se fait de mieux à deux. Cette liste est bien entendu arbitraire, fruit d’une discussion de trois minutes avec le reste de l’équipe et un coup de massicot éditorial des plus déchirant*.
* Comme je suis un sale tricheur, voici quelques mentions honorables en vrac que je ne pouvais pas totalement occulter : Star Wars Rebellion, Yinsh, Star Realms, Space Hulk, Claustrophobia, Targui, Gyges, Android Netrunner, Magic, Twilight Struggle, Watergate, Codenames Duo, Dungeon Twister. Des fois que vous n’en ayez pas eu assez...
La nuit était sombre. Dans l’ombre, une silhouette fugitive, l’œil rouge et la canine acérée, achevait de vider de son fluide vital un passant qui avait eu le tort de rentrer chez lui un peu trop tard. Un prêtre aux mœurs incertaines, au vu de sa défroque et de l’odeur de vinasse qui émanait de son épiderme. Il ferait l’affaire. Son repas achevé, la silhouette fit couler quelques gouttes de son sang carmin dans la gorge de celui qui serait son premier disciple. Oui bon, je sais, tout le monde ne peut pas être Anne Rice hein. Mais ça vous plante le décor avant d’aller au pieu.
Depuis le temps, vous vous en doutez peut-être : j’adore les jeux de conquête spatiale. Que ce soient les 4X style Eclipse, les jeux de cartes comme Race for the Galaxy ou même les petites escarmouches à deux à la Star Realms, il y a quelque chose dans l’infini du cosmos qui me donne de furieuses envies de m’embarquer aux côtés de Richard Branson ou Jeff Bezos. En attendant, je dois me contenter de mes pions en bois, de mes jetons en carton et de mes petits piou-pious qui se zigouillent dans l’espace intersidéral.
Connaissez-vous le pachygrapsus marmoratus ? Autrement connu sous le nom de chancre mou, crabe dépressif et autres joyeux sobriquets ? Si tel est le cas, il y a fort à parier que vous ayez vu le formidable court-métrage La Révolution des crabes ou, mieux encore, lu la formidable BD qui en découle (et si ce n’est pas le cas, vous attendez quoi au juste ?). Ici, point de troll à occire ni d’ouvriers à placer. Simplement une belle plage, à parcourir – littéralement – en long et en large.
J’ai une approche paradoxale des jeux tirés d’une œuvre. D’un côté, j’ai toujours peur que l’éditeur bâcle la chose en misant sur la renommée de l'œuvre originale pour vendre. De l’autre, l’expérience a montré que certains auteurs pouvaient produire des choses assez fabuleuses*. Si je vous parle de tout ça, c’est parce que Red Rising fait partie de cette famille, inspirée par la saga de science-fiction du même nom de Pierce Brown. Et fort heureusement, c’est un bon cru, pas loin d’un Château Olympus Mons quand on le déguste en couple.
* Battlestar Galactica, si tu m’entends...
La vie distingue deux catégories de personnes : ceux qui ont vu My Little Pony: Friendship is Magic (MLP pour les intimes) et ceux qui n’en ont strictement rien à carrer. À ces derniers, je fais plein de bisous et les invite cordialement à aller se faire voir chez les Bisounours, ils ne savent pas ce qu’ils ratent. Aux Bros, à ceux qui savent distinguer une Twilight Sparkle d’une Fluttershy, je fais un gros câlin plein d’amitié.