Ça commence à devenir une habitude de faire des jeux sur « l’après » : après l’apocalypse zombie ou nucléaire, quand le climat ne pourra tellement plus nous voir en peinture qu’on ira se planquer sur Mars, bref, quand l’humanité aura fini de tourner en rond pour se dévorer la queue jusqu’au trognon.
Si vous avez trop entendu l’expression « Quoi qu’il en coûte » ces derniers temps, jusqu’à ne plus réellement savoir ce qu’elle signifie, venez l’explorer dans Spire. Espionnage, sabotage, enlèvement, attentat ? Il n’appartient qu’à vous de savoir jusqu’où vous êtes prêt à aller pour combattre l’oppression, quelles relations, quelles valeurs morales vous êtes disposé à sacrifier.
Arrêtez tout ! Béatrix Bury a trouvé une solution pour faire pousser des végétaux sur des planètes quasi mortes. On est sauvés. Du moins, si on arrive à monter une équipe de robots botaniciens pour faire pousser des patates stellaires… Sortez vos sourcils de vos cheveux et ne partez pas tout de suite : comme son thème, Botanik est inattendu. L’objectif ? Construire un circuit de tuyaux, qui rapporteront des points s’ils sont réunis en blocs de couleur.
J’ai posé la boîte bien droite sur la table, j’ai fixé dans les yeux le casque médiéval japonais de la couverture pour avoir une vraie conversation, de femme à représentation iconographique, et j’ai soupiré : « Mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire de toi ? »
Même si je n’ai rien contre les meubles suédois, je commence à en avoir marre des jeux qui incluent de petits schémas pour monter de simples présentoirs en carton. Ici, le plan fait référence à des pièces dont le numéro n’est parfois pas marqué dessus, seulement sur le punchboard. Tout ça pour découvrir ensuite que c’est plus lisible de ne pas utiliser le bouzin, au profit de sa version 2D imprimée sur le plateau. Autant vous dire qu’entre Praga Caput Regni et moi, ce n’était pas gagné.
Je suis vieille. Vous voyez ce pote de vos parents un peu flippant qui ne savait pas trop quoi vous dire quand vous étiez gosse, et finissait par rire d’un air gêné genre « Ha ha, je t’ai connue toute petite, tu sais ? T’étais grande comme ça, et t’avais déjà mauvais caractère ! » ? Bah ça y est, c’est moi. Pour le Roi (et moi), je l’ai connu tout jeune.
Mon personnage préféré de Shakespeare, c’est Rosalinde, la femme pour laquelle Roméo est prêt à mourir d’amour environ 15 secondes avant de rencontrer Juliette. C’est vous dire si je suis sensible à la thématique amour-toujours et toucher les ailes des oiseaux. Sauf qu’en matière de plaisir à deux, ce jeu tient plus du bâillon-boule.
Aeon’s End Legacy : l’effet de ces quelques mots est impressionnant. Legacy est un terme qui a tendance à déclencher des vagues d’endorphines, promesse d’une campagne épique, de décisions cruciales qui impactent les parties futures, de surprises tant sur le plan narratif que sur le plan mécanique. Arrêtez de baver, j’ai juste dit « promesse ». Et le réel n’a pas été d’accord avec la chatoyante anticipation que je m’étais faite de l’expérience.
C’est très compliqué d’expliquer les règles de The Loop. Pas parce qu’elles sont mal fichues ou hypercomplexes mais difficiles à résumer à voix haute en privant mes camarades du plaisir de les lire : elles sont merveilleusement drôles. Pour commencer, elles s’appellent Règlement intérieur.