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Jouer sans se ruiner, hors de chez soi - On sort, mais a-t-on toujours faim ?

Sortir de chez soi, il paraît que c’est bien, qu’il y a des trucs comme du soleil, de l’air frais, des gens. Mais avoir un but, c’est sans doute mieux. Du coup, telle une vieille druide à barbe blanche, je vous propose une vision panoramique des lieux de débauche ludique accessibles. Et comme je suis vraiment sympa, je vais même les trier des plus chères aux moins chères. Sympa, mais apte à garder le suspense, quand même.

Les festivals ludiques - Ne pas mettre les Vieilles charrues avant les jeux

Je t’ai vu. Oui, toi, qui viens de lever les yeux au ciel en lisant le titre. Je t’ai vu, et je t’entends râler : « On a dit fauché, pas Fauchon ! Genre j’ai les moyens de me payer des nuits d’hôtel à Cannes… »

Blades in the Dark - Pauvres cendres de conséquences

« Lames dans le noir », pour un jeu d’infiltration, cela évoque un individu qui se dissout dans l’ombre comme un fantôme insaisissable. Au contraire ici, tout, de la mécanique à la thématique, est orienté autour de la notion de conséquences.

Les descendants de Donjons et Dragons - L’important, c’est la prose

Vous l’appelez D&D, « Donj », « le seul jeu dont j’ai besoin » ou « Roh pfff, pas encore ce truc ». Vous l'adorez, vous le détestez, vous le considérez comme un jeu essentiel ou êtes passé à autre chose, mais une chose est sûre : Donjons et Dragons, vous connaissez. Du coup, on ne va pas en parler.

Scout - Acrobat leader (et c'est pas d'la daube)

Scout, ça veut dire dénicheur de talents. Rien à voir, donc, avec une série de jeunes gens foulard au cou qui pratiquent l’art de la reconnaissance des chants d’oiseaux tout en vendant des cookies. Pas grand-chose à voir, d’un autre côté, avec cette histoire de recruter pour un cirque.

Comment adapter un jeu vidéo sur un plateau - Des fois jeux vidéo, des fois je vis des bas

Le Mille Bornes Mario Kart, ce Kickstarter qui s’enorgueillit du déjà-vu « on tire une salle, on y tue des trucs », le discret Super Hot ou encore le bien médiatisé Small World of Warcraft : les adaptations de jeux vidéo recouvrent des tas de réalités différentes. Et il serait tout aussi peu malin de toutes les écarter d’un revers de main que de se ruer dessus dès qu’on aime la licence.

Te Deum pour un Massacre - C’était pas naguère

Si je devais vous recommander un auteur de fantasy ou de SF, ce ne serait certainement pas Jean-Philippe Jaworski – tout simplement parce que le gus est déjà ultra connu, alors que vous n’avez peut-être jamais entendu parler de Nnedi Okorafor ou de Ken Liu.

Bardwood Grove - Ça va barder

« C’est un jeu où l'on gère une usine…
– T’aurais pas un thème un peu original ?
– Bah, c’est une usine de fromage, on a déjà eu une usine de chocolat, mais jamais de fromage…
– Mouais…
– Une construction de ville, alors ?
– …
– Non, mais c’est sur la Lune !
»

The Art Project - Sculpture sur place

On pourrait croire que les jeux coopératifs pleuvent, mais cet afflux est en majeure partie composé de jeux d’enquête et escape, de campagnes narratives, ou encore de jeux d’ambiance qui, il y a dix ans, auraient eu un système de points compétitif inutile. Pour ceux qui ont le goût de la coordination précise, il faut encore scruter les sorties pour y trouver sa portion congrue.

Faraway - Les cartes hautes sont qu’huit

Il faut s'imaginer qu’à Cannes, pour informer vos beaux yeux, on ingurgite à peu près 150 présentations de jeux et explications de règles. Pour ne pas que chaque boîte soit  réduite à deux lignes de notes illisibles, à nous de chercher les indices de son intérêt.