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Un article de Bloomberg avance que le ou les premiers Macbook équipés d’un processeur ARM seront présentés en novembre, durant un événement spécial. Cela n’aurait rien de particulièrement surprenant puisque Apple a publiquement annoncé que la transition vers des CPU 100 % maison s’étalerait sur deux années. La présentation dévoilerait également de nouveaux iPhone, un HomePod plus compact et un casque audio.
La confirmation officielle d’AMD a confirmé ce qui était déjà plus ou moins confirmé. Non pas que nous attendions cette confirmation plus que de mesure, mais le fait qu’elle soit confirmée confirme notre foi dans les précédentes confirmations qui traînaient sur le Net. Les futurs processeurs Zen 3 Vermeer 7 nm (IPC +15 %) seront bien les Ryzen 5000, et je vous confirme que j’en connais plus d’un excité par ce que promettent ces CPU. Des promesses qui demanderont toutefois confirmation, cela va sans dire.
Le Wall Street Journal annonce qu’AMD négocie l’acquisition de Xilinx, un poids lourd des FPGA (Field Programmable Gate Arrays), en rapide, un circuit intégré constitué d’un réseau de cellules programmables, chaque cellule pouvant réaliser une fonction parmi plusieurs possibles. Le papier estime la transaction à 30 milliards de dollars, alors qu’en face, le principal concurrent s’appelle Altera et est propriété d’Intel depuis 2015. Simple coïncidence ? Je ne crois pas.
IA killed the pourri appel vidéo star
Oui, encore une dépêche concernant Nvidia, mais c’est de leur faute aussi, avec leur GPU Technology Conference 2020 là… Bref, alors que les communications vidéo sont appelées à devenir la norme des relations sociales dans un monde profondément dystopisé jusqu’au trognon, la nouvelle technologie Nvidia Maxine va faire des heureux puisqu’elle utilise une IA pour traiter et optimiser les flux en temps réel. Commençons avec la réduction drastique de la bande passante nécessaire – de 97,28 ko/image à 0,1165 ko/image dans l’exemple donné –, grâce à une analyse du visage en amont, type reconnaissance faciale, puis à sa reconstruction par l’IA en aval. Et tant qu’à faire de modéliser le visage, pourquoi ne pas le réaligner afin de recréer un contact visuel, même lorsque l’interlocuteur ne regarde pas face caméra ? Dont acte. Ou alors de remplacer un vrai visage par celui d’un avatar trop lol animé ? Re-dont acte. Et après, certains trouveront encore que l’année 2020 est dégueulasse, non mais vraiment, je vous jure, jamais contents les gens.
Le Single Board Computer Jetson Nano de Nvidia, un SDK initialement à destination des développeurs en IA, est désormais proposé à 59 dollars, contre 99 auparavant. En revanche, la mémoire passe de 4 à 2 Go mais avant de crier au scandale, comprenez qu’il s’agit de le rendre un peu plus attractif face au Raspberry Pi 4. Ne manque plus qu’une distribution adaptée pour qu’il fasse son trou dans le rétrogaming.
La Nvidia continue…
Alors qu’il ne partait pas exactement favori dans la course au rachat d’ARM, notamment en raison des lois anticoncurrentielles, c’est finalement Nvidia qui va gober la célèbre division de SoftBank. Annoncée officiellement par le caméléon, la transaction s’élève à 40 milliards de dollars en actions et liquidités – plus quelques coquillages peints à la main, un slip à l’effigie de Casimir, une vieille pompe à vélo et un San-Antonio dédicacé (Jensen Huang était allé à un vide-grenier la semaine d’avant, bien joué Jensen) –, tandis que SoftBank devient l’actionnaire majoritaire de Nvidia en récupérant environ 10 % de ses actions. Les deux nouveaux meilleurs amis du monde pour toujours indiquent qu’ARM conservera son nom et sa « neutralité », tout en recourant progressivement aux technologies de Nvidia. Au programme, plus d’IA, plus de R&D, plus de supercalculateurs, plus de voiture autonome, plus de santé… Rene Hass, dirigeant chez ARM, a dans le même temps expliqué que des « pare-feux entre les deux sociétés seront maintenus en ce qui concerne la confidentialité », et que Nvidia n’aura pas « accès à ses clients ». Ambiance, ambiance. L’acquisition sera finalisée dans les 18 prochains mois.
Repoussant systématiquement les limites de la crétinerie intersidérale lorsqu’il s’agit d’élaborer un argumentaire pour un énième machin estampillé « gaming », nous voici avec une nouvelle perle marketing, aujourd’hui en provenance de Razer. « Chew. Focus. Win. », nous dit la pub vantant les mérites de la marque de chewing-gums Respawn, « testé et approuvé par des gamers », « développé par des experts de l’équipe d’innovation de Mars Wrigley » et « ajoutant une nouvelle couche de concentration à l’expérience de jeu ».
Facebook Reality Labs encore, qui a ouvert la bêta fermée d’Horizon, « un monde dédié à la réalité virtuelle, dans lequel les utilisateurs peuvent échanger, explorer de nouveaux lieux, jouer et bâtir des communautés ». Les mondes artificiels comme refuge pour oublier la laideur et l’absurdité du réel, ça va être génial. Autre annonce, la disparition d’ici 2023 des comptes Oculus au profit d’un compte Facebook, rendu obligatoire pour « accéder à toutes les fonctionnalités ».
Starlink, le service de fourniture Internet par satellite de SpaceX, ne fait pas que dégueulasser un peu plus le ciel nocturne. Musk a indiqué que les tests menés révèlent une « très faible latence et des vitesses de téléchargement supérieures à 100 Mbit/s ». Les tests qui ont fuité sur Reddit avancent une latence inférieure à 100 ms, voire 20 à 30 ms. Évidemment, l’important est de savoir si ces données tiendront le choc une fois le réseau assailli par les utilisateurs.
Pendant que Nvidia sort ses nouvelles GeForce RTX série 30, AMD passe le temps en commercialisant deux vélos. Si. Le premier est un VTT de 24 vitesses, suspensions A/R, jantes 26 pouces et freins V-Brake, deux couleurs au choix, 299 dollars. Le second est un « Cruiser », jantes 26 pouces, frein par rétropédalage, 299 dollars. Reste à savoir si on pourra aller plus vite qu’une RTX 3090, mais aussi, pourquoi ?
Quand Internet tique
Si l’on connaît les ordinateurs quantiques – à défaut de vraiment comprendre leur mécanique, telle cette poule qui s’obstine à traverser devant nos roues –, l’Internet quantique reste un concept obscur. Pour tenter d’y voir plus clair, ZDNet.com a consacré un dossier sur le sujet, expliquant comment la communication quantique changera la donne d’ici quelques décennies, notamment en matière de sécurité avec l’émergence du protocole QKD (Quantum Key Distribution). Passons les détails, retenons simplement que les clés de chiffrement transportées par les qubits sont « sûres », puisque toute interception par un hacker sera trahie par le changement d’état des qubits, due à leur mesure. Autre point, en l’état, le transport des qubits par fibre optique génère de nombreuses erreurs mais à l’avenir, la communication quantique se fera sans canal physique, uniquement par intrication (enchevêtrement). Une intrication qui ouvre également la voie à des supercalculateurs quantiques constitués de dispositifs plus petits et disséminés. À l’image du calcul partagé, mais sans lien physique.
Hein quoi ? Hein ?
Facebook Reality Labs, en charge des casques VR/AR, travaille sur une technologie « redéfinissant l’audition humaine ». Ravish Mehra, responsable du projet, parle même de « superpouvoirs perceptifs » grâce aux lunettes AR qui en seront équipées. Le dispositif – expérimental – est composé d’un écouteur intra-auriculaire et de détecteurs de mouvements oculaires, afin d’augmenter automatiquement le volume sonore de la zone fixée par l’utilisateur. Par exemple, une conversation dans un endroit bruyant sera facilitée en regardant l’interlocuteur (dans les yeux, si possible). En ajoutant de l’IA à l’histoire, les sons indésirables de l’environnement (bruits divers, conversations tierces, etc.) pourront être filtrés. Bref, il s’agit d’une aide auditive intelligente qui soulève toutefois des inquiétudes quant aux atteintes à la vie privée. Un autre volet de la recherche concerne la notion de « présence audio », qui vise à crédibiliser les sons perçus dans un environnement VR, au point de ne pas pouvoir en distinguer l’origine, virtuelle ou réelle.
Amperecipe, c’est mieux
Nvidia a officialisé les GeForce RTX exploitant l’architecture Ampere 8 nm, pour l’heure déclinées en trois modèles : 3070 (5888 CUDA cores, 1,73 GHz, 8 Go GDDR6 bus 256-bit, TDP 220 watts, 519 euros), 3080 (8704 CUDA cores, 1,71 GHz, 10 Go GDDR6X bus 320-bit, TDP 320 watts, 719 euros) et 3090 (10496 CUDA cores, 1,70 GHz, 24 Go GDDR6 bus 384-bit, TDP 350 watts, 1 549 euros). Des tarifs qui laissent penser, sauf ébaubissement, que d’autres modèles moins onéreux suivront d’ici la fin de l’année, à l’instar d’une 3060 Ti ou d’un Didier Super. En attendant de dévorer les tests des gars de Canard PC Hardware, toujours riches en fibres de geek et autres pertinentes analyses, apprenez que les RTX série 30 embarquent une nouvelle génération de Tensor Cores, la troisième, pour rappel dédiés aux calculs IA et au DLSS 2.1 (calculs quatre à huit fois plus rapides, passage d’une image de 2560 × 1400 en 8K). Quant à la seconde génération de RT Cores, les puces en charge des lancers de rayon, elle promet des performances jusqu’à huit fois supérieures.
L’attaque des batteries mutantes
Des chercheurs de l’Université de Bristol, Royaume-Uni, entendent recycler des matières radioactives directement d’une ancienne centrale nucléaire afin de « générer des sources d’énergie ultra-durables ». Mea culpa pardon, la publication des travaux remonte à quelques mois, juste quand j’avais chorale folklorique. D’un autre côté, ce qui est pratique avec les annonces de batteries magiques, c’est que même en en parlant tardivement, on reste toujours en avance sur leur sortie des laboratoires. Toujours est-il que l’idée est de recycler le carbone 14 présent dans le graphite utilisé dans les réacteurs nucléaires, afin d’obtenir des batteries en diamant, une pile d’un gramme de carbone 14 pouvant fournir 15 joules par jour pendant 5 730 ans (la demi-vie du carbone 14). Une énergie propre et sans danger, la radioactivité étant contenue par le diamant, même si une transformation en batterie mutante tueuse n’est pas à exclure. Notez que l’électricité est uniquement générée par une réaction chimique, sans nécessiter d’autres éléments : conducteur, câbles, interface, épouse, etc.
6G le choix ?
À l’instar des pulsions dystopiques transhumanistes d’Elon, Samsung a dévoilé en quoi consistera la 6G, et autant vous dire que leurs projets se rejoignent. Ainsi, la 6G regroupera trois services : l’« Immersive extended reality (XR) », le « high-fidelity mobile hologram » et le « digital replicas ». Ouais, un jumeau numérique, rien que ça, avec projection holographique et tout le toutim… « Dans un environnement 6G, grâce aux jumeaux numériques, les utilisateurs pourront explorer et surveiller la réalité dans un monde virtuel, sans contraintes temporelles ou spatiales. Les utilisateurs pourront observer les changements ou détecter des problèmes à distance grâce à la représentation offerte par les jumeaux numériques », explique Samsung. Il sera également possible d’interagir dans cet environnement virtuel/distant, le jumeau numérique étant agrémenté de capteurs et actionneurs. Le débit maximal de la 6G sera de 1 000 Gbps via l’utilisation de la bande Terahertz (95 à 3000 GHz), à comparer aux 20 Gbps de la 5G. Arrivée estimée en 2028. En espérant qu’une partie de l’humanité aura déjà fait sécession d’ici là.
L’interface qui nous veut du lien
Musk, qui d’un côté s’inquiète d’une humanité soumise à l’IA et de l’autre invente des interfaces pour mieux s’y connecter, a présenté un prototype du Neuralink, un implant cérébral qui à l’avenir évitera aux porteurs de devenir sociétalement « obsolètes ». En attendant, le cobaye s’appelle Gertrude et consiste en une truie dûment outillée d’un bidule de 8 × 22 mm, installé à l’aide d’un bras robotique et rechargeable sans fil à travers la peau, la liaison avec le cerveau étant assurée par de fines électrodes flexibles. Sans surprise, la démonstration a révélé que Neuralink interprète correctement les intentions gertrudesques basiques. Si Musk ne manque pas de mettre en avant le potentiel médical – restaurer la mobilité des personnes paralysées, détecter les accidents vasculaires –, ceci n’est qu’un avant-goût de ce qui nous attend. Sa vision cyberpunk du monde est celle d’un quotidien où, entre autres, nous « sauvegarderons et rejouerons des souvenirs », voire « les téléchargerons dans un nouveau corps ou dans un corps de robot ».
Selon un document récupéré par 9to5Google y faisant « explicitement référence », la pieuvre prévoirait un Pixel pliable pour 2021, nom de code « passport ». Pour autant, nonobstant le fait que cela ne changera strictement rien à nos vies palpitantes, restons calmes et courtois car le doc fait également référence à d’autres projets d’intelliphones qui ont été abandonnés. Au pif, il était question d’un Pixel équipé d’un « pistolet à patates ». Certainement que ça faisait trop gadget.
La Quadrature du Net – qu’on ne présente plus – a décidé de « mettre fin » à l’utilisation « massive de la reconnaissance faciale en France sur la voie publique (NDLR : par la police), sans aucune justification ni aucun cadre juridique ». L’association vise ici le fichier TAL (traitement des antécédents judiciaires), comportant « 19 millions de fiches et plus de 8 millions de photos ». Le dossier est désormais dans les mains moites du Conseil d’État.
AMD présentera en fin d’année les nouveaux CPU Ryzen 4000 et Epyc Milan, conservant la gravure en 7 nm mais offrant – semble-t-il – une augmentation de 10 à 15 % de l’IPC (instructions per cycle/clock). On attendra que Canard PC Hardware nous confirme ces chiffres, de même que les 4,8 GHz du mode Turbo relevés sur un « engineering sample » (ES) de Ryzen 9 4950X (16C/32T). Soit 0,1 GHz de plus que le 3950X, alors qu’en l’état de l’ES, la fréquence de base de 3,5 GHz était conservée. Gageons qu’elle grimpera de 100 ou 200 MHz pour le modèle commercialisé.
IBM et la Fondation Michael J. Fox ont uni leurs efforts pour que l’Apprentissage Machine aide les médecins à mieux évaluer la progression de la maladie de Parkinson chez les patients, en fonction de l’apparition des symptômes et malgré la prise de médicaments pouvant les atténuer. On l’aura malheureusement compris, ils n’en sont pas encore au stade de trouver un remède, mais de mieux comprendre la maladie. Le diabète, la maladie d'Alzheimer et la sclérose latérale amyotrophique pourraient également bénéficier de ces recherches.
Le FBI te 10 : 7 l’heure d’être raisonnable
Le FBI s’est fendu d’un message alarmiste adressé aux organismes privés qui utilisent encore Windows 7, alors que ce dernier n’est plus supporté par Microsoft. L’agence les enjoint à changer d’OS sans tarder, afin de limiter leur exposition à la cybercriminalité. Conscient que cela peut entraîner un investissement non négligeable en cas de flotte obsolète (avec l’achat de nouveaux matériels et logiciels), le FBI explique qu’un piratage pourrait s’avérer encore plus coûteux, à l’heure où le ransomware est devenue monnaie courante. Garmin par exemple, piraté fin juillet, aurait cédé au chantage et payé 10 millions d’euros pour reprendre la main sur ses données (aucune idée si Windows 7 était impliqué, notez). Un constat partagé par IBM, qui, dans son dernier rapport annuel sur les piratages informatiques, explique que – bien qu’en baisse de 1,53 % par rapport à 2019 – le coût moyen d’une attaque en 2020 est de 3,86 millions de dollars. Le secteur de la santé est apparemment le plus visé, alors que celui des prothésistes ongulaires, non pas trop, ça va.
ARM et qui va s’engager ?
Pendant que tout le monde profitait de la vie en sirotant un cocktail à la merguez, nous avons appris que le japonais SoftBank souhaitait vendre ARM, acheté 32 milliards de dollars en 2016. Depuis, c’est la valse aux rumeurs en ce qui concerne un éventuel repreneur, ou plutôt « les repreneurs », vu la taille du pot de confiture. À ce jour, Nvidia s’affiche comme le candidat le plus intéressé par l’opération, même si Hermann Hauser, cofondateur d’ARM, voit cette option comme un désastre pour la société : ARM perdrait la neutralité industrielle indispensable pour vendre ses architectures au plus grand nombre. C’est pas faux. Autre élément en défaveur de Nvidia, le barrage des lois antimonopoles. Bref, cela finira probablement en un consortium où chacun détiendra un bout de la bête. Samsung serait partant pour 3 à 5 %, alors que les noms de TSMC, Foxconn et Qualcomm apparaissent également sur la liste. Et non, Apple n’en serait pas, il a piscine. Reste une autre option, appelée de ses vœux par Hermann : l’intervention du gouvernement britannique pour ramener ARM à la raison.
Il Fawkeson parle, et vite
Si bloquer la généralisation de la reconnaissance faciale sonne comme une utopie à l’heure de la cavalcade vers une dystopie crasse, la résistance des associations citoyennes et autres esprits réfractaires a au moins le mérite d’apporter un peu d’air frais à ceux qui rêvent – encore – d’un paradigme plus léger. En France, la Quadrature du Net monte régulièrement au front judiciaire (voir télex). Dans l’Illinois, ce sont des chercheurs de l’Université de Chicago qui ont développé Fawkes, un outil gratuit d’altération des images présentes sur Internet. Sa mission : « empoisonner la reconnaissance faciale » et de fait, couper l’herbe sous le pied aux petits malins du genre de Clearview AI – qui aspire illégalement des milliards de photos publiques et vend ses services aux forces de l’ordre. Théoriquement, les modifications apportées par Fawkes sont censées être invisibles pour l’œil humain, mais dans les faits… je me suis retrouvé avec des lunettes de drag-queen, une corne fluo sur le front, une trompe d’éléphant sur le nez et de la laitue dans les oreilles. Alors que sur la photo originale, je vous l’assure, c’était bien de la frisée.
Appleut pas les saquer
Qu’on se le dise, Apple ne souhaite pas ouvrir les portes d’iOS au cloud gaming de Google et Microsoft, à savoir Stadia et Project xCloud. Mais attention Tintin, c’est évidemment dans l’intérêt des joueurs et non pour – je suppute – protéger le service Apple Arcade sous couvert de contrôle qualité. Comme l’indique Apple dans son communiqué, « toutes les applications sont examinées à la lumière d’un même panel de critères visant à protéger les clients et à offrir des conditions équitables aux développeurs », l’un des critères étant « la soumission individuelle de chaque jeu pour examen ». Donc, en l’état, Apple demande à Google et Microsoft de (se) soumettre chaque jeu de leur catalogue cloud – déjà approuvés par ailleurs (ESRB, PEGI et autres) – à des fins de validation interne. Ramenée aux apps de flux, l’argument reviendrait à bannir YouTube et consorts de l’App Store sous prétexte qu’Apple ne peut valider une à une les vidéos diffusées. Si Microsoft regrette cette différence de traitement, il reste cependant motivé pour trouver une solution et « répondre à la demande des joueurs ». À suivre.