Hardware

Roccat n’a pas chômé ces douze derniers mois. Toute sa gamme de claviers a été harmonisée et se base désormais sur un design uniforme : plat, ouvert et bardé de LED RGB ; une règle à laquelle le Vulcan II n’échappe évidemment pas. Il se présente comme une version allégée du Vulcan II Max sorti l’an dernier. On retrouve une construction similaire, à l’exception des switchs, ici des Titan II mécaniques, comme sur le Vulcan II Mini Air. Ces derniers, avec leur réponse linéaire et leur force d’activation à 45 g, conservent le confort de frappe de leurs pendants optiques. La réactivité en revanche est sensiblement moins bonne, mais reste plus que correcte. Seuls les joueurs de très bon niveau ressentiront la différence ; le commun des mortels n’y verra que du feu.

L’application Swarm est le moyen par lequel on accède aux mises à jour du firmware du clavier, et l’on découvre ses différentes fonctionnalités : réglage de la répétition de caractères, configuration des macros programmables et de l’illumination. Le Vulcan II offre une ribambelle de modes d’éclairage différents, particulièrement mis en valeur par les switchs à l’enveloppe transparente. Les macros offrent aussi une remarquable ampleur de personnalisation, avec une vaste gamme d’options pouvant être associées à chacune des six touches dédiées. Jusqu’à quatre profils différents peuvent être stockés sur la mémoire interne du clavier, et donc rester disponibles indépendamment de l’application.

Malheureusement, quelques errements du côté de la fabrication entachent la copie rendue par le clavier. Le câble USB gainé soudé au centre du châssis relève presque de l’anomalie temporelle, quand tant de concurrents se sont mis au câble détachable, nettement plus pratique. Mais ce sont surtout les keycaps qui restent à nos yeux le talon d’Achille de la gamme. Les capuchons en ABS nous font là encore nous poser la question de leur longévité, même si l’on doit reconnaître qu’ils proposent un toucher intéressant. Leur profil manque un peu de largeur, et quand bien même leur épaisseur en revanche est satisfaisante, leur conception totalement ouverte revient à sacrifier un peu de confort et de silence au bénéfice de la vivacité de l’éclairage RGB, ce qui n’est évidemment pas le choix le plus sage à notre goût. Aucun de ces faux pas ne mérite un carton rouge, mais ce sont des détails qui ne relèvent plus de l’anecdotique dans ce segment tarifaire.