Cela faisait quelques années maintenant que j’avais pris le pouvoir. Démocratiquement, bien sûr. Quelques années pendant lesquelles j’avais su habilement écarter tous ceux qui auraient pu se dresser sur mon chemin, et venir contester ma toute-puissance. Quelques années que la population, après l’incrédulité et la colère, avait cédé à la résignation. Quelques années que la paix, ma paix, était devenue la norme. Ce royaume était mien, et il le resterait, quoi qu’il en coûte.