Là d’où je viens, on ne joue plus à Risk depuis que la dernière partie s’est terminée en drame, après qu’un joueur en eut frappé un autre à coups de chaise pour une sombre histoire d’alliance rompue. Du coup, Crusader Kings, un jeu de stratégie basé sur la trahison, le complot et les assassinats de familles entières, a été accueilli plutôt froidement, avec une pointe de méfiance, comme si, dans le fond, nous savions tous qu’après une partie, c’en serait fini de notre belle amitié.