| Modifié le le 25 mai 2021
Chaque existence humaine se résume au final à un petit nombre de moments-clés, de points de bascule dont tout le reste n’est qu’une conséquence. Cette soirée où l’on est allé en traînant les pieds, où l’on a rencontré son conjoint. Ce boulot accepté par hasard, qui va déterminer les dix années suivantes. Souvent, sur le moment, on n’est pas conscient du nouveau tournant que vient de prendre notre vie. Comment aurais-je pu savoir, quand j’ai téléchargé gratuitement DCS World en novembre dernier, que j’allais me retrouver huit mois plus tard interdit bancaire et cloîtré chez moi avec seize joysticks, cinq écrans et douze pédaliers ? Comment Techland, développeur polonais de FPS moisis dont tout le monde se moquait, pouvait-il se douter, en sortant début 2015 un jeu avec des zombies et du parkour, qu’il allait soudain être pris au sérieux par toute l’industrie ?