« Hey, puisque tu ne trouves pas d’idée pour ton édito, tu n’as qu’à faire un édito sur le fait que tu ne trouves pas d’idée pour ton édito », me conseillait récemment Louis-Ferdinand Sebum. « Il y a des écrivains qui ont fait toute leur carrière là-dessus », ajouta-t-il. Je lui demandais de préciser lesquels, il me répondit qu’il ne savait pas, mais qu’il devait bien y en avoir. « Mouais… on ne m’ôtera pas de l’idée que c’est quand même un peu une technique de branleur, mais au moins, j’ai terminé mon édito ! », lancé-je, heureux, dans la rédaction endormie. « Tu vois, ça marche tout le temps, la technique du lâche ! », me répondit le gentil rédacteur en chef, peu soucieux du qu’en-dira-t-on.