Sans doute la pandémie y est-elle pour quelque chose : l'humanité, brusquement confrontée à des images d'avenues vides et de villes désertées, se serait soudain rappelé à quel point les espaces de circulation, lorsque plus rien n'y circule, sont inquiétants. Toujours est-il que les espaces liminaux sont à la mode. On en oublierait presque que le jeu vidéo ne les a pas attendus pour s’intéresser aux non-lieux.