
Diablo
À la sortie de Diablo, comme tout le monde, j'étais médusé. Pas dès le début, bien sûr : le jeu démarrait avec un choix de classes de perso affligeant de banalité et en 1996, la perspective d'incarner un guerrier qui découpe des démons à l'épée tenait déjà plus du Lexomil que de la kétamine. Il fallait donner une petite heure à Diablo pour qu'il puisse déployer vraiment ses ailes et nous embarquer dans une aventure extraordinaire. Au fil des nuits blanches, les yeux plus ronds que Gérard Depardieu à 10 h, je me suis forgé la conviction qu'aucun studio n'avait jamais réussi à sortir un jeu comme Diablo. Seuls dans leur chambre, éclairés par la lumière blafarde de leur écran, des centaines de milliers d'autres joueurs se faisaient exactement la même réflexion.
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