En général, quand un éditeur organise une présentation de jeu, il décore la salle où se déroulera la session avec quelques petits gadgets, généralement assez kitsch (cartouchières en plastique pour un jeu militaire, épées en polystyrène pour un jeu médiéval...), afin de mettre les journalistes dans l'ambiance avant le début de la partie. Parfois ça va plus loin, avec des statues grandeur nature des personnages, de la musique... Mais avec Doom Eternal, Bethesda a battu tous les records : à peine sorti de chez moi, je m'y croyais déjà. Franchement, pour un jeu dont le thème est « l'Enfer sur Terre », mettre la RATP dans le coup et nous faire traverser Paris du nord au sud dans des bus surchargés qu'il faut attendre deux heures sous la pluie entourés de types tellement à cran qu'on se demande à chaque instant s'ils ne vont pas en venir aux mains, fallait le faire.