Perco

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Rencontre avec Reiner Knizia - « Je n’ai pas d’enfants, ou alors j’en ai 800 »

C’est un concepteur légendaire. Le plus prolifique de tous les temps, auquel on attribue près de 800 jeux, même si personne n’est vraiment capable d’en faire le décompte exact. Après plus de 40 ans dans le milieu, il est une marque à lui tout seul, qui maîtrise parfaitement son image, et pas uniquement grâce à ses inimitables nœuds papillon. Nous l’avons rencontré.

Karma Dice - L’échelle de Jacube

Filez-moi des dés et vous ne me revoyez plus pour la journée. J’adore ça. Je joue ma vie à chaque lancer, persuadé que, si je me concentre fort, le chiffre qu’il me faut va sortir. J’aime autant les dés que je déteste les maths.

Guilty : Houston 2015 - Taule dance

Faire un jeu de polar, c’est la plaie. Il faut que les joueurs soient perdus… mais pas trop. Qu’ils comprennent… mais pas tout ! Pire qu’un bouquin, car le twist improbable de fin est interdit. Un enfer d’équilibre pour les scénaristes.

Let Bions Be Bygones - Mauvaise cuisine et dépendance

Vous pouvez penser que Blade Runner est surcoté, certains considèrent bien que le pudding au lard est un dessert correct. Moi, je suis le mouton drogué dans le troupeau. Cette esthétique, ce polar noir arrosé au néon, je rêve toujours de les voir bien réinventés.

Last Train Home - Terre des omnibus

En signant dans la légion tchécoslovaque, on nous avait promis beaucoup. Des voyages, de l’action, de la camaraderie. Techniquement, c’était vrai. Mais traverser la Russie d’ouest en est, dans un wagon pas encore bien isolé, se contenter de demi-rations, tout en grattant les fesses de Youri qui a chopé la gale, ce n’est pas l’image que je m’en étais faite.

Vagrantsong - Récite-moi un bohème

Dans tous les jeux de figurines narratifs, c’est pareil : barbares, mages, simili-marines de l’espace. Ça me fatigue. Et quand un original veut sortir de l’heroic fantasy ou du spatial, poum, on nous colle du Cthulhu. Dans Vagrantsong, on joue des clodos et les figurines sont plates. Ah ben voilà, enfin !

The Vale of Eternity - Je l’ai rêvé si fort que les drafts s’en souviennent

Piéger des créatures, en invoquer pour les faire interagir… non, ce ne sont pas les Pokémons. Ici on ne s’attache pas. Pas d’affect, c’est la crise et nos poches sont minuscules. Capturer et vendre pour optimiser un moteur, vivre dans un monde fantastique, mais sans oublier les réalités économiques. Bienvenue en 2024.

La Famiglia : la Grande Guerre de la mafia - Parle plus bas, car on pourrait bien nous entendre

Dans la Mafia, aucun compromis. On pose les conditions, puis un regard pesant sur les autres en disant : « Vous n’êtes pas obligé de jouer hein, c’est to-ta-le-ment libre. Michelo [Jean-Michel], ton fils, il va toujours en cours à la scuola dei fiori di primavera ? Non non, je demande juste comme ça. Ah, tu fais le quatrième ? Buona decisione, buona decisione. »

Eila et l’éclat de la montagne - Un trauma nommé désir

Noël va être magique. Toutes ces familles qui vont acheter cette grosse boîte pas trop chère – vu la belle qualité de production – aux illustrations à faire pâlir la littérature jeunesse. Trop pressées, elles ne liront pas le macaron « Douze ans et plus » sur le plastique. Magique.

Dracula vs Van Helsing - La carotide et le bâton

Pauvre Dracula. Déjà, c’est pénible de devoir faire ses courses alors qu’on n’est jamais debout aux heures d’ouverture des commerces, en plus y a un malade qui cherche à le buter en permanence. Quelle non-vie !