Red Is Dead
Il y a quelques mois, les joueurs ont découvert avec stupeur que The Elder Scrolls Online embarquait un joli spyware. Baptisé Red Shell, ce dernier avait pour objectif de collecter des données sur ses utilisateurs qui, « juré craché sur la tête de nos reums », étaient toutes en lien avec le jeu. Un lien dont la définition s’est avérée finalement plus vaste qu’il n’y paraît puisque Red Shell est (entre autres) capable de détecter les clics sur certaines vidéos Youtube, poussant ainsi Zenimax à bouter le logiciel hors de son titre dans un rire gêné. Échaudés par cette affaire, certains fouineurs ont alors décidé de remonter la piste et se sont rendu compte que l’utilisation de ce spyware était monnaie courante dans l’industrie du jeu vidéo. Petits studios, gros éditeurs... tout le monde semble trouver un intérêt à l’utilisation de Red Shell, il apparaîtrait dans plus d’une cinquantaine de titres, parmi lesquels My Time at Portia, Quake Champions, Injustice 2, les derniers Total War, Battlerite, Vermintide 2 et même Kerbal Space Program. Face au torrent de colère, la plupart des studios ont donc immédiatement patché leurs titres avant de se déclarer « responsables mais pas coupables », et d’expliquer grosso modo que le programme aurait été ajouté « par erreur ». Quelle malchance, dites donc.