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Ne plus me déranger avec ça

Fil d'actu

04/10

Superman contre les super nazes

C’était quoi l’astuce de vos parents pour calmer le garnement que vous étiez ? « Arrête de mâchouiller mamie et tu auras un Carambar » ? « Arrête de molester ton petit frère avec ce tournevis, viens regarder les dessins animés » ? « Si tu arrêtes de gribouiller sur les déclarations d’impôts de papa, on ira acheter une glace » ? Saber Interactive, dans une situation similaire avec les joueurs de Space Marine 2 qui ont tendance à ne pas se comporter de la plus mature des manières en ligne, tente le tout pour le tout. Dans un récent billet publié sur le site officiel, il est demandé à tout le monde de bien se tenir, car ils pourraient jouer sans le savoir en compagnie de l’acteur Henry Cavill, adepte notoire du PC et fan déclaré du titre. Si ça ne tenait qu’à moi, j’utiliserais directement la manière forte en brandissant la menace de rendre le jeu woke. Radical contre les plus excités. K.

03/10

Arrêtez de faire des émules

En fouillant dans les poubelles, on a retrouvé la liste 2024 des bonnes résolutions de Nintendo. Voyons… Première ligne : « Continuer à gagner de l’argent. » Rayée. Deuxième ligne : « Faire en sorte que Zelda soit l’héroïne pour changer. » Rayée. Troisième ligne, « Péter la gueule (ou équivalent légal) à Palworld. » Rayée. Quatrième ligne : « Faire fermer la plupart des émulateurs Switch à grands coups d’intimidation, car on sait que personne n’a les moyens financiers de nous tenir tête sur le terrain judiciaire, même si les émulateurs ne sont pas illégaux en soi. » Après Yuzu, menacé de procès en mars, l’autre grand émulateur Switch, Ryujinx, vient de complètement disparaître des radars, car Nintendo aurait fait une offre de retrait à son développeur, manifestement acceptée. Le genre d’offre qu’on ne refuse pas, semble-t-il. Quoi qu’il en soit : rayée. K.

02/10

La parole est à la défonce

En cochant une case supplémentaire sur la liste du DSM-5, mon diagnostic devient clair : Tim Sweeney, le patron d’Epic Games, est accro aux attaques en justice. Tout arrêt brutal de la moindre procédure pourrait déclencher des symptômes de manque. Le dernier exemple en date ? Un litige qui oppose Epic à Samsung et Google. Les développeurs de Fortnite sont bougons parce que les téléphones du constructeur coréen ont introduit récemment une option prévenant l’installation d’une application qui ne vient pas de Google Play ou du Galaxy Store, à tout hasard, le client Epic. L’utilisateur doit aller dans les paramètres et s’exposer à des messages anxiogènes sur les risques de la manœuvre. Google a naturellement répondu qu’ils ne comptaient pas jeter à la poubelle des années de bonnes pratiques pour les jolis yeux (de stoner) de Tim, mais allez donc raisonner une personne en plein bad trip. K.

01/10

On a dépensé (l’argent des autres) sans compter

L’argent ne pousse pas sur les arbres et pour en obtenir quand on est un studio comme Remedy, vous avez deux options. La première, c’est de convaincre le grand public d’acheter vos jeux à suffisamment grande échelle pour dégager ce que la communauté scientifique appelle savamment « un bénéfice ». Ça, les Finlandais, ils n’y sont pas encore. Alan Wake 2, leur dernier titre, est toujours déficitaire aux dernières nouvelles. La seconde, c’est de convaincre assez de partenaires qu’investir sur vous, c’est super chouette et que ça rapporte gros. Cette stratégie, en revanche, fonctionne bizarrement bien pour Remedy qui, après avoir fait financer la moitié de Control 2 par Annapurna, vient d’obtenir un prêt (convertible en parts) de 15 millions de dollars par Tencent, le géant de la tech chinoise. Il faut croire que le bagout de Sam Lake ouvre toutes les portes. K.

30/09

Sens interdit

Les États-Unis sont connus pour leurs lois farfelues. À Gainesville en Georgie, vous pouvez en théorie prendre une amende si on vous surprend à manger du poulet frit à l’aide de couverts. À San Francisco, une loi présente dans les tablettes (heureusement guère appliquée aujourd’hui) punit les gens laids dans la rue. Loin de suivre les tendances, le gouverneur de Californie s’apprête à faire passer une ordonnance frappée au coin du bon sens : interdire aux plateformes d’afficher le mot « acheter » sur les pages qui concernent les jeux-services qui peuvent devenir inutilisables par l’arrêt du support par l’éditeur. Sont exclus les produits qu’il est possible de télécharger et de lancer hors-ligne. Les chances pour que ce texte ait un effet en dehors du Golden State sont infinitésimales, mais si cela pouvait inspirer les législateurs européens, on n’est pas contre. K.