Ils ont poussé comme des champignons mutants. En l’espace de trois ans, leur nombre a décuplé. Et pour une fois, le terme est utilisé littéralement : à Paris, ils étaient trois fin 2013, ils sont désormais, fin 2016, une trentaine. Les jeux d’évasion grandeur nature, live escape games, que notre rédacteur en chef bien-aimé préfère appeler « résolutions coopératives d'énigmes en milieu clos » parce qu’il se la raconte, ont pris d’assaut la capitale (cette fois-ci, pas littéralement), et commencent à essaimer outre-périphérique, jusque dans les régions de France les moins densément peuplées. Alors, selon la formule consacrée, nous allons poser les questions qui fâchent : qui sont-ils ? quels sont leurs réseaux ? et surtout, ces gens méritent-ils vraiment notre argent ?