
Adieu, jeux introuvables | À plus, et merci pour la passion
Partout, de courageuses sentinelles veillent à ce qu'aucun jeu vidéo ne tombe dans l'oubli. Bibliothécaires chargés de la préservation des disques, antiquaires de chez GOG.com, tenanciers méticuleux de sites d'abandonware : tous travaillent d'arrache-pied à la sauvegarde de notre loisir favori. Pourtant, encore aujourd'hui, certains jeux passent au travers des mailles de ce gigantesque filet et se volatilisent – pas des archives ni des collections privées, non, mais d'Internet et des boutiques. « Pas grave, qu'on se dit, ça doit concerner des prototypes de RPG de 1976 ou bien des shovelwares des années 1990. » Eh bien, pas du tout. Bons jeux, nanars attachants, souvenirs de votre adolescence, chefs-d'œuvre : tous peuvent se retrouver voués au néant. Auparavant accessibles à tout un chacun, ils deviennent soudain réservés aux chercheurs à la BNF, à qui paiera 600 dollars pour le dernier exemplaire sur eBay, ou à qui retrouvera le CD planqué au fond du grenier de ses parents. Le pire, c'est que le consommateur n'est pas le plus à plaindre. En lisant ces quelques pages, où sont rassemblés des exemples de jeux introuvables de toutes les époques, il faut aussi garder à l'esprit que derrière chacun de ces titres il y a des milliers d'heures de dur labeur. Des années entières de la vie de plusieurs développeurs, parties en fumée en même temps que leur jeu a disparu des boutiques.
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