Je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà été cruelle dans un jeu. Généralement, cette optique me terrorise. Je suis plutôt de celles qui lancent une nouvelle partie de jeu de rôle en décidant d’être méchante pour me dégonfler dix minutes après parce que, non décidément, c’est trop horrible. Rongée par la culpabilité, il m’est souvent arrivé de charger une ancienne sauvegarde après avoir tué un civil par mégarde ou choisi une option aux conséquences épouvantables. Un peu dommage quand on sait que les jeux vidéo sont l’un des rares endroits où l’on peut faire n’importe quoi en toute impunité.
Asano
le 5 septembre 2024