J’avais six ans quand j’ai joué à Day of the Tentacle pour la première fois avec mon grand frère : dans ma tête, j’avais l’impression d’avoir ouvert une porte sur un monde merveilleux fait de voyages temporels, de blagues légères et de personnages burlesques. Dans les faits, mon frère a surtout passé des heures à m’expliquer la logique tarabiscotée des énigmes, et c’est pourquoi il faut quand même se méfier de ses propres souvenirs et de la nostalgie de l’enfance – d’autant plus quand des éditeurs capitalisent dessus.