Parmi les abominations que je ne supporte pas, entre les bananes trop mûres et le capitalisme, il y a les jeux de puzzle. Je devrais même dire : les puzzles en général, c'est-à-dire tout ce qui ressemble de près ou de loin à une énigme dans un jeu vidéo. Le calcul mental m'effraie, la réflexion me donne la nausée, les taquins et les casse-tête me débectent. Je n'ai donc pas besoin de vous décrire dans les détails la mine réjouie de mes collègues lorsqu'est venu mon tour de me voir imploser une figure, leurs ricanements et leurs petits yeux cruels quand ils m'ont imaginé suer sang et eau sur une suite d'énigmes tarabiscotées. Tout à leur joie sadique, ils sous-estimaient pourtant une chose : je ne supporte vraiment, vraiment pas les jeux de puzzle.