Nous sommes en 1998 et ma douce et courageuse mère (coucou Maman, je t'aime, tu sais) est équipée de bouchons d'oreilles ainsi que de deux seyants oreillers scotchés autour de sa tête, et pour cause : dans ma chambre d'ado ornée de posters à l'effigie de X-Files ou Star Wars, c'est le bordel. Couvrant le bourdonnement satisfait de ma Playstation, modifiée pour lancer des jeux japonais, quatre jeunes hommes en fleurs beuglent comme des imbéciles toutes les trois minutes. Nous découvrons Bushido Blade 2.