En ces temps incertains, il reste heureusement une vérité immuable, une seule : on n'a pas assez parlé de Life is Strange. Le simple fait que les tourments d'une adolescente à peine pubère parviennent à captiver des millions de joueurs, et à les arracher pour plusieurs heures à Metal Gear Solid 5 ou Rocket League, constitue en soi un événement. Est-ce qu'on mesure pleinement la perfection de ce jeu, de son alchimie délicate entre allégresse et langueur, entre quiétude et tumulte ? C'était un vrai petit miracle. Mais les miracles ont un gros défaut : ils sont difficiles à reproduire.