Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé l’horreur. Ça a commencé pendant l’enfance, quand mon père me lisait un chapitre d’un livre Chair de poule à la tombée du soir, lequel se terminait toujours sur un cliffhanger affreux qui me tenait éveillée toute la nuit. Je n’avais jamais trop réussi à retrouver ce sentiment, jusqu’à tomber sur l’anthologie d’horreur Midnight Scenes d'Octavi Navarro : des petits jeux en pixel art qui parviennent toujours à raconter une histoire terrifiante, et qui me font systématiquement trépigner d’impatience en attendant le prochain.