Jeu de plateau

Un samedi soir, tard dans la nuit.
Après cinq minutes d'explications alambiquées et de « non mais c'est facile, en vrai », me voici face à un auditoire dont le silence laisse entendre qu'on va remballer vite fait Res Arcana. L'une des joueuses, consciente du malaise qui s'installe, rompt le silence.
« Nan mais le champagne me tape la tête aussi. »
Faut vraiment que j'arrête de jouer avec des gens bourrés.

Il était une fois une forêt qui était pleine de jolies clairières. Elle était peuplée de différents animaux tout mignons : des chats, des loutres, des lapins et un raton-laveur. Tous ces animaux profitaient de ce que la belle forêt avait à leur offrir, et se tatanaient la gueule à longueur de journée.

Le point & click est un des grands anciens du jeu vidéo. Du chef-d’œuvre au navet, une chose est sûre, plus personne ne s’extasie devant la mécanique en elle-même. Dans le jeu de plateau, c’est encore le cas. Attendez que quelqu’un sorte un jeu en free-to-play avec des microtransactions et il va décrocher un Spiel des Jahres.

Le Nevada : sa chaleur écrasante, ses habitants en sueur, ses décors rougeoyants et ses immenses vers qui sortent de temps en temps pour bouffer des gens en pondant des œufs. Ah ouais, ça a vachement changé, en fait, le Nevada.

Hier, Nintendo a dévoilé le la Switch, sa prochaine console connue auparavant sous le nom de NX. Nous pourrions discuter sur le concept, déjà vu chez AMD il y a quelques années, mais le point important pour nous vient de l'intégration d'une puce Tegra. En parallèle, Sony a donné quelques informations techniques sur la PlayStation 4 Pro.

Y a-t-il, ici, un jeu ? Je le crois, de tout mon cœur. Mais j’ai cru au père Noël jusqu’à 31 ans (je doutais dès 28, hein, je ne suis pas idiot).

Petit pari personnel : partout, vous lirez que Turing Machine est incroyable, fascinant, que c’est du jamais-vu. C’est vrai. Mais, fidèles à notre mantra « Alors, oui maaaais… », nous avons décidé de vous expliquer, aussi, pourquoi cela n’en fait pas un jeu adapté à tous.