| Modifié le le 10 mai 2022
Avant de servir les marottes de Sid Meier et Bill Stealey en collaborant à une poignée de simulateurs militaires et de jeux de stratégie, Arnold Hendrick était historien. Et plus précisément, spécialiste de la campagne des îles Solomon. À la fin des années 1980, motivé par son amour de l’histoire militaire et ses années d’expérience à MicroProse, il a suggéré à la société de se lancer sur le développement de sa petite marotte à lui : Darklands. Ce jeu de rôle, dont mon honorable confrère Izual a déjà chanté les louanges et détaillé les déboires1, a bien failli faire connaître un sort funeste à la société. Pétri de bugs à sa sortie en 1992, le jeu a été ensuite corrigé et accueilli par des critiques enjouées, sans être rentable pour autant. Il n’en reste pas moins un objet singulier, ambitieux et d’une précision maniaque, sur lequel Hendrick a accepté de revenir.
1 : « Darklands, le jeu de rôle colossal qui a failli couler MicroProse »