
L'Arche du Captain Blood | Une aventure galactique sang pour sang tripante
C’était un jeudi pluvieux de 1988 vers 17 h 24, et je venais d’arriver dans les locaux cristoliens d’Ubi Soft* après une dure journée de lycée à faire semblant de préparer mon avenir. À peine entrai-je dans la pièce réservée aux programmeurs/graphistes/musiciens/squatteurs – imaginez un club informatique de quartier fréquenté par une faune éclectique – que je remarquai un attroupement excité autour de l’Atari ST. Son haut-parleur crachait une boucle traficotée d'Ethnicolor de Jean-Michel Jarre (avec son accord), l’écran de chargement affichait un énorme Captain Blood bleuté et l’assistance sentait déjà au tréfonds de son âme qu’elle vivait un moment fort de l’Histoire vidéoludique.
* NDLR : Pour les djeunz qui nous lisent, Ubisoft s'écrivait bien autrefois Ubi Soft.
L'Arche du Captain Blood
Genre : aventureDéveloppeur : ERE Informatique (France)
Éditeur : ERE Informatique
Date de sortie : 1988
Recevoir cet article gratuitement
0 personne a chouiné pour avoir accès à cet article
Voir le classementInscrivez-vous pour chouiner et réclamer l’accès à cet article
Article premium réservé aux abonnés
Faites-vous offrir des articles par vos amis abonnés ! Pas d'amis ? Chouinez auprès des abonnés pour obtenir gratuitement accès aux articles !
Pas de compte ?
S'inscrire gratuitementVous pouvez y accéder avec l'abonnement suivant :
Accédez au contenu premium, offrez des articles à vos amis, votez pour rendre gratuits certains articles et plein d'autres choses.

Canard PC
Jeu Vidéo
Déjà abonné ?
Se connecterRecevoir cet article gratuitement
2 utilisateurs ont voté pour rendre cet article gratuit
Voir le classementConnectez-vous pour pouvoir voter pour cet article
Plus d'articles

Dread Delusion - L'île mystérieuse
Le jeu vidéo est un art. La preuve, les développeurs de jeux rétro sont devenus aussi snobs que les zicos. Sauf qu'au lieu de s'acharner à reproduire un son « vinyle » avec des craquements pourris, les créateurs de Dread Delusion ont stocké les coordonnées 3D de leur jeu dans des nombres entiers pour recréer cet effet qu'on trouvait dans les vieux jeux, où les murs semblaient blobloter dès qu'on tournait la tête. Bande de tarés.

La Cathédrale Rouge - Rase, rase, rase Poutine !
À l’heure où vous lisez ces lignes, de deux choses l’une : soit la guerre en Ukraine s’est achevée, soit nous sommes en pleine troisième guerre mondiale (auquel cas il est fort peu probable que vous soyez en mesure de lire quelque titres de presse mais là n’est pas la question). Et si l’excité du Kremlin est un être des plus haïssables, c’est tout le contraire pour la culture de son pays. Avec au premier plan, la célébrissime cathédrale Saint-Basile de Moscou, que vous allez devoir assembler.
Plus de la même catégorie

Atmosfear : Le jeu vidéo - L'horreur est humaine
Si vous avez moins de 30 ans – c'est pas grave, on fait tous des conneries – ou que les jeux de plateau ne vous intéressent pas, il y a fort à parier qu'Atmosfear ne vous dise pas grand-chose. Alors remettons un peu de contexte : nous sommes en 1994, vous n'êtes même pas encore un ado et vous allez jouer à un jeu vidéo qui n'est jamais sorti.

Des clics et des claques - Quand c'est beau, ça se voit
« Tu ne vois pas l'amélioration graphique de MALADE sur ce jeu ? Mais si, regarde les jantes chromées de la voiture, le décor se reflète dedans ! » Oui, difficile aujourd'hui d'en prendre plein la rétine sans sortir la loupe. Un phénomène qui, il n'y a pas si longtemps, était plus simple à appréhender puisqu'il suffisait généralement de lancer un jeu pour voir sa mâchoire se décrocher instantanément. Et si nous prenions le temps de revenir sur quelques claques visuelles ?