
L'Arche du Captain Blood | Une aventure galactique sang pour sang tripante
C’était un jeudi pluvieux de 1988 vers 17 h 24, et je venais d’arriver dans les locaux cristoliens d’Ubi Soft* après une dure journée de lycée à faire semblant de préparer mon avenir. À peine entrai-je dans la pièce réservée aux programmeurs/graphistes/musiciens/squatteurs – imaginez un club informatique de quartier fréquenté par une faune éclectique – que je remarquai un attroupement excité autour de l’Atari ST. Son haut-parleur crachait une boucle traficotée d'Ethnicolor de Jean-Michel Jarre (avec son accord), l’écran de chargement affichait un énorme Captain Blood bleuté et l’assistance sentait déjà au tréfonds de son âme qu’elle vivait un moment fort de l’Histoire vidéoludique.
* NDLR : Pour les djeunz qui nous lisent, Ubisoft s'écrivait bien autrefois Ubi Soft.
L'Arche du Captain Blood
Genre : aventureDéveloppeur : ERE Informatique (France)
Éditeur : ERE Informatique
Date de sortie : 1988
Recevoir cet article gratuitement
0 personne a chouiné pour avoir accès à cet article
Voir le classementInscrivez-vous pour chouiner et réclamer l’accès à cet article
Article premium réservé aux abonnés
Faites-vous offrir des articles par vos amis abonnés ! Pas d'amis ? Chouinez auprès des abonnés pour obtenir gratuitement accès aux articles !
Pas de compte ?
S'inscrire gratuitementVous pouvez y accéder avec l'abonnement suivant :
Accédez au contenu premium, offrez des articles à vos amis, votez pour rendre gratuits certains articles et plein d'autres choses.

Canard PC
Jeu Vidéo
Déjà abonné ?
Se connecterRecevoir cet article gratuitement
0 utilisateur a voté pour rendre cet article gratuit
Voir le classementConnectez-vous pour pouvoir voter pour cet article
Plus d'articles

La guilde des expéditions marchandes - Chérie, j’ai rétréci négoce
Je ne suis pas fou des Truc & Write. Il y en a de bons, voire de très bons, mais rien à faire, j’y trouve rarement mon compte. J’ai accusé la mécanique, c’était facile. J’avais tort. Je suis beaucoup plus futile que cela. Pour que j’en aime un, il fallait enlever le « Write », dégager stylos, feutres ou crayons. Il me fallait des cubes et des cartes spéciales.

Hitman : World of Assassination - Il a Freelance, il a tout compris
Hitman a un souci. Oui, je sais, la nouvelle trilogie est incroyable, avec ses 23 terrains de jeu plus détaillés qu’une enquête de Mediapart. J’ai même souvent pensé qu’il n’y manquait pas grand-chose pour que je n’aie plus jamais besoin de lancer un autre jeu vidéo. Mais Hitman a le défaut des jeux qui n’en ont aucun : à un moment, il s’arrête. Enfin du moins, c’était le cas jusqu’au mois dernier.
Plus de la même catégorie

Strife - L'ex-Deus Ex
Julien Lepers me fixe droit dans les yeux, la tension est à son comble. « Top ! J'ai révolutionné le FPS en ajoutant des PNJ qui… — Half-Life, en 1998 ! — Non. Top ! J'ai aussi ajouté des éléments de jeu de rôle et… — Deus Ex, en 2000 ! — Ah là là, non. Quelle erreur, il s'agissait de Strife, en 1996. Pas trop de regrets ? — Non. Et vous n'êtes pas Julien Lepers, il est à la retraite depuis six ans. » L'imposteur pousse un cri et s'enfuit en courant.

bob's game - L'histoire du développeur qui était devenu son jeu
« bob's game révèle la nature de l'univers tel qu'il est vraiment, à la génération qui en a le plus besoin. bob's game est la chose la plus importante qui soit arrivée à l'humanité depuis des centaines, si ce n'est des milliers d'années. »
- Bob