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Pendant que les grands éditeurs brûlent des fortunes pour obtenir des graphismes photoréalistes, certains studios optent pour une approche plus humble. Depuis près de cinq ans, Gabriel Santos cisèle, lettre après lettre, un jeu tout en ASCII d'une beauté surprenante, qui nous intrigue beaucoup chez Canard PC. Zieuter le projet avec incrédulité a fini par payer : le mois dernier, on a enfin réussi à poser nos pattes sur cet objet bizarre qui tente de repousser les limites du jeu de rôle en même temps que celles du tolérable pour les yeux.
Dans une salle de spectacle où règne un silence religieux, une petite dizaine de personnes s’affrontent à tour de rôle sur Fifa 18. Entre chaque match, des observateurs se fendent d’un petit commentaire sur les tactiques des participants, d’un conseil avisé (« Prends l’Allemagne, c’est eux qui vont gagner la Coupe cette année »), d’une plaisanterie teintée de régionalisme breton (« Choisis plutôt Guingamp, allez ») ou d’un pronostic. Parfois, un cri de joie vient troubler la profonde quiétude de l’événement, qui ressemblerait finalement à n’importe quel tournoi Fifa s’il ne se déroulait pas dans le quartier socio-culturel d’une prison.
Je ne vais pas vous mentir : depuis que je me suis interdit de relancer Arma parce qu’il bouffait toute ma vie, je suis en chien de simulateurs militaires. Rien d’étonnant, alors, à ce que je me sois jeté sur la bêta de Battlefield V comme un politicien sur un HLM vacant dans les beaux quartiers. Kahn Lusth a bien essayé de me dire que le jeu n’avait rien à voir avec un wargame, mais ta-ta-ta ! On ne me la fait pas, à moi. Avec 1 500 heures sur Arma 3, je sais repérer un simulateur d’infanterie pointu à des kilomètres.
Après le full HD, la réalité virtuelle, la 4K, le HDR et j’en passe, dites bonjour au nouveau mot magique qui fait frissonner d’extase les vendeurs de cartes graphiques : le ray tracing. Jusque-là réservée aux professionnels de l’image de synthèse et aux dessins animés Pixar, cette technologie de rendu photoréaliste pourrait bientôt débarquer dans les moteurs 3D temps réel du futur. Décortiquons-la et voyons ce qu’elle peut réellement apporter à nos jeux vidéo.
Pendant que les grands éditeurs brûlent des fortunes pour obtenir des graphismes photoréalistes, certains studios optent pour une approche plus humble. Depuis près de cinq ans, Gabriel Santos cisèle, lettre après lettre, un jeu tout en ASCII d'une beauté surprenante, qui nous intrigue beaucoup chez Canard PC. Zieuter le projet avec incrédulité a fini par payer : le mois dernier, on a enfin réussi à poser nos pattes sur cet objet bizarre qui tente de repousser les limites du jeu de rôle en même temps que celles du tolérable pour les yeux.
Dans une salle de spectacle où règne un silence religieux, une petite dizaine de personnes s’affrontent à tour de rôle sur Fifa 18. Entre chaque match, des observateurs se fendent d’un petit commentaire sur les tactiques des participants, d’un conseil avisé (« Prends l’Allemagne, c’est eux qui vont gagner la Coupe cette année »), d’une plaisanterie teintée de régionalisme breton (« Choisis plutôt Guingamp, allez ») ou d’un pronostic. Parfois, un cri de joie vient troubler la profonde quiétude de l’événement, qui ressemblerait finalement à n’importe quel tournoi Fifa s’il ne se déroulait pas dans le quartier socio-culturel d’une prison.
Je ne vais pas vous mentir : depuis que je me suis interdit de relancer Arma parce qu’il bouffait toute ma vie, je suis en chien de simulateurs militaires. Rien d’étonnant, alors, à ce que je me sois jeté sur la bêta de Battlefield V comme un politicien sur un HLM vacant dans les beaux quartiers. Kahn Lusth a bien essayé de me dire que le jeu n’avait rien à voir avec un wargame, mais ta-ta-ta ! On ne me la fait pas, à moi. Avec 1 500 heures sur Arma 3, je sais repérer un simulateur d’infanterie pointu à des kilomètres.
Après le full HD, la réalité virtuelle, la 4K, le HDR et j’en passe, dites bonjour au nouveau mot magique qui fait frissonner d’extase les vendeurs de cartes graphiques : le ray tracing. Jusque-là réservée aux professionnels de l’image de synthèse et aux dessins animés Pixar, cette technologie de rendu photoréaliste pourrait bientôt débarquer dans les moteurs 3D temps réel du futur. Décortiquons-la et voyons ce qu’elle peut réellement apporter à nos jeux vidéo.