C’est fou ce qu’on change en une décennie. Si mon moi d’il y a dix ans me voyait aujourd’hui, trentenaire chenu, avec mes poils sur le front et mes rides dans les oreilles, il me plaindrait. Et en m’entendant m’exclamer « tiens, un FPS sur la Deuxième Guerre mondiale ? Ça fait plaisir, il y en a pas beaucoup », il irait immédiatement exiger mon euthanasie auprès des autorités compétentes. Mais comment lui en vouloir ?