| Modifié le le 28 août 2025
Les jeux, je les oublie. Quand un roman, un film ou une pièce de théâtre me collent à la mémoire, mes innombrables parties des dernières décennies tendent à s’envoler vers le néant. Pas grand-chose ne subsiste. Des flashs me reviennent bien sûr, des scènes marquantes, parfois même des noms de personnages. En revanche, quelques poignées d’entre eux restent vivaces, fixés à des moments précis de l’existence. Metal Gear Solid 3 en fait partie. C’était il y a maintenant plus de vingt ans, un récit comme une respiration lycéenne. Un jeu auquel je n’avais jamais rejoué, n’y même pensé rejouer.