| Modifié le le 5 mai 2021
Je ne veux pas en rajouter sur la nostalgie, mais il y a quand même quelque chose qui meurt, chez l'être humain, au moment où l'enfance se termine. Un ami m'a dit que c'était le jour où, dans son bain, il s'était rendu compte qu'il ne pouvait plus étirer les jambes et faire entrer son corps entièrement sous les bulles qu'il avait pris conscience, brutalement, que tout serait plus gris, plus terne, moins magique. Tout le reste, après ce paradis qu'est l'enfance, n'est qu'un long purgatoire.