L’Ardèche me rassurait. C’était ma solution de repli face à la montée des eaux. Puis j’ai appris que pendant la canicule dernière (vous dites encore « l’été dernier » ? C’est très vintage, j’a-dore !), certains villages asséchés avaient dû être ravitaillés en eau par camion-citerne. Dès lors, que faire ? Mourir au sec, dévoré par mes chèvres ? Ou regarder la mort en face, et m’installer sur l’île de Ré pour attendre la soupe de sel ?
Soupape François
le 16 mai 2024