
Sauvegarde qui peut | Comment les terminaux d’Alien : Isolation m’ont appris à embrasser l’imperfection
Dans Tomb Raider III, les points de sauvegarde manuelle sont des cristaux à récupérer au beau milieu de la jungle indonésienne ou des glaces de l'Antarctique. Dans Resident Evil, ce sont des machines à écrire nonchalamment posées sur un coin de bureau. Dans Dark Souls, ce sont des feux de camp auprès desquels se reposer. Dans Alien : Isolation, ce sont des terminaux qui mettent des plombes à se mettre en marche – et cet élément de game design a suffi à lui seul à me donner successivement envie de crier de terreur, de gémir de frustration et de soupirer de joie.
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