| Modifié le le 5 mai 2021
Nos métropoles sont trop grandes, trop pleines, trop artificielles. Pour contribuer, à mon échelle modeste, à faire diminuer la solitude des foules, j'ai pris l'habitude dans les couloirs du métro de marcher le plus près possible des gens. Je m'engouffre derrière les passants, je me colle à leur dos, parfois je me frotte et, quand ils se retournent parce qu'ils sentent mon souffle sur leur nuque, je leur adresse un grand sourire, content de prodiguer un peu de cette chaleur humaine que les humains cherchent tant, sans toujours le savoir.