
Donut Country | Gouffre-douleur
Écrire sur Donut Country me donne l'impression de profaner une tombe. Oui, je sais, c'est un peu violent comme introduction, d'autant qu'on parle ici d'un jeu tout mignon tout pastel, peuplé d'animaux anthropomorphes. Mais voyez-vous, Donut Country (qui s'appelait à l'époque Kachina) fait partie de ces jeux que Netsabes suivait depuis des années. Je me souviens encore de sa dernière phrase, prononcée juste avant qu'il quitte la rédac, comme un soldat agonisant exprime ses ultimes regrets à ses camarades d'infortune : « J'aurais tellement aimé tester Donut Country. » Mais Netsabes est parti trop tôt pour que son souhait soit exaucé. Alors, aujourd'hui, je dépose ce test, accompagné d'une rose, sur sa tombe – une modeste pierre sur laquelle a été sobrement gravé le mot #YOLO.
Donut Country
Jeu: Donut CountryGenre: puzzle zen
Developpeur: Ben Esposito (États-Unis)
Editeur: Annapurna Interactive
Plateformes dispo: PC Windows, Mac
Plateforme test: PC Windows
Langues: anglais, français
Config: carte graphique dédiée requise
Telechargement: 150 Mo
Prix: 12 €
Drm: Steam
Date de sortie: 28/08/2018
Recevoir cet article gratuitement
0 personne a chouiné pour avoir accès à cet article
Voir le classementInscrivez-vous pour chouiner et réclamer l’accès à cet article
Article premium réservé aux abonnés
Faites-vous offrir des articles par vos amis abonnés ! Pas d'amis ? Chouinez auprès des abonnés pour obtenir gratuitement accès aux articles !
Pas de compte ?
S'inscrire gratuitementVous pouvez y accéder avec l'abonnement suivant :
Accédez au contenu premium, offrez des articles à vos amis, votez pour rendre gratuits certains articles et plein d'autres choses.

Canard PC
Jeu Vidéo
Déjà abonné ?
Se connecterRecevoir cet article gratuitement
0 utilisateur a voté pour rendre cet article gratuit
Voir le classementConnectez-vous pour pouvoir voter pour cet article
Plus d'articles

The A.R.T. Project - Se coordonner d’art d’art
On ne peut pas jouer à tout, du coup j’ai une règle de vie qui s’applique aux coop' : si je gagne la première partie, c’est fini. Règle que je n’ai pas appliquée à The A.R.T. Project pour deux raisons : 1) cette première partie a été remportée sur le fil du rasoir, à un poil de pinceau pourrait-on dire (histoire d’être plus thématique et plus élégante que si je faisais référence à ce qui entoure nos coccyx) ; 2) faire plusieurs parties des jeux pour vous en parler, c’est mon boulot, en fait.

Le grand retour des échecs - Comment les jeunes générations se sont prises d’affection pour le noir et blanc
Je me souviendrai toute ma vie du visage de M. Mouton, mon prof d’histoire de cinquième, lorsque j’ai refusé de m’inscrire à son club d’échecs. Un homme brisé, à la mine déconfite, voyant le peu d’espoir qu’il avait en moi s’évaporer en un instant. À cet âge-là, je pensais avoir mieux à faire de mes dix doigts pendant la pause déjeuner. Eh bien aujourd’hui, bientôt vingt ans plus tard, je tiens à sincèrement m’excuser auprès de M. Mouton. J’aurais dû rejoindre le club d’échecs.
Plus de la même catégorie

Islands of the Caliph - Sultanat Underworld
Islands of the Caliph est le genre de jeu dont on pense immédiatement, après en avoir vu un seul screenshot, savoir ce que c'est. « Ah oui, je vois, c'est une sorte de Daggerfall en case par case », me suis-je ainsi exclamé, à peine commencée la conférence de rédaction. « Ouais, moi aussi je vois ce que c'est, c'est de la grosse merde ! », crut bon d'ajouter ackboo. Eh bien, figurez-vous que nous avions tort tous les deux.

Call of Duty : Modern Warfare 3 - Bazooka désespéré
Je viens de hacher une cinquantaine de terroristes russes à la mitrailleuse lourde. Les murs sont repeints du sang des corps anonymes qui jonchent le lino. Complètement désinhibé par la facilité déconcertante du métier de soldat, je dégaine le lance-grenades dans les étroits couloirs. BOUM. BOUM. HAHI-HAHI. Emporté par la fougue, je cause ma propre mort. Fondu au noir. Et j’explose, de rire cette fois, lorsque la citation qui perce l’écran du game over atteint ma rétine :