| Modifié le le 13 novembre 2024
L’attente dans ce hall froid est désagréable. Le médecin apparaît dans le coin de mon champ de vision : « M. Kocobé* ! » Le couperet va tomber et je le redoute. Je suis mon bourreau et m’engouffre dans sa salle d’examen. « C’est une tendinite, regardez », m’annonce-t-il en pointant du doigt sur l’écran une forme en noir et blanc, indéchiffrable pour mes yeux qui n’ont pas été initiés aux arcanes de l’échographie. « Vous vous êtes fait ça en faisant du fitness à la maison ? Il faudra arrêter quelque temps pour permettre à votre épaule de récupérer. » Les larmes me viennent. J’ai l’autorisation provisoire de cesser le sport ? Vraiment ? C’est le plus beau jour de ma vie.