541 résultats pour "mini test 2"

Academia : School Simulator - Surveiller et punir

« Ouvrir une école, c’est fermer une prison », disait Victor Hugo qui, comme n’importe qui, n’était pas tous les jours très inspiré. « Faux, lui répondait Michel Foucault, ouvrir une école, c’est ouvrir une prison. D’ailleurs, ouvrir n’importe quoi, c’est ouvrir une prison. La vie est une prison, ha ha ha », ajoutait-il avant de partir en trottinant pour acheter le dernier album de The Cure. Eh bien voilà, grâce aux jeux vidéo, le débat est tranché.

Hitman 3 - La trilogie du « ça me dit »

Quoi ? Encore le chauve qui assassine ? Qu’on se comprenne bien, je suis euphorique, parce que Hitman et Hitman 2 étaient des bacs à sable fabuleux. Mais c’est vrai qu’il faut du culot pour sortir l’agent 47 de la poubelle jaune tous les deux ans pour le recycler tel quel. Faites au moins semblant de changer un truc, je ne sais pas moi, collez-lui une perruque déjà, merde.

Möbius Front '83 - C'est pas ma guerre

Les jeux Zachtronics, on aime ou on n'aime pas. Je n'aime pas. Que ce soit SpaceChem, Opus Magnum, SHENZEN I/O ou TIS 100, leurs splendides puzzles m'ont toujours donné l'impression de bosser plutôt que de me divertir.

La construction du centre spatial est un petit Tetris dans lequel il faut optimiser le placement des bâtiments pour ramasser différents bonus.
Mars Horizon - L'agence (spatiale) tous risques

D'accord, vous voyez des fusées, des planètes, vous vous dites qu'on va parler de Kerbal Space Program 2, vous vous roulez par terre en poussant des cris de bêtes. Je ferais la même chose. Mais le titre qui nous intéresse aujourd'hui, Mars Horizon, en est bien éloigné. Nous allons conquérir le cosmos de manière calme, cérébrale, en gérant un planning et des probabilités. Non, attendez ! Ne partez pas en claquant la porte. Ça pourrait vous intéresser.

Crusader Kings III - La croisade s'amuse

En l'an de grâce 867, un peu plus de 5 000 fiers guerriers vikings menés par le petit roi Ivar Hvitserk – c'est-à-dire moi – se sont jetés sur le centre de l'Angleterre, bien déterminés à s'y tailler une place et à s'installer là, parmi les paysans, les imbéciles et les gueux aux mœurs si tendres.

Ghost of Tsushima - Assassin's Creed sauce samouraï

Un petit conseil à destination d'Ubisoft : quand vos joueurs vous supplient depuis des années de faire un Assassin's Creed dans le Japon médiéval parce que ça semble être le décor idéal pour un monde ouvert avec de l'infiltration et des combats, faites-le. Sinon, vous prenez le risque que quelqu'un le fasse à votre place, et qu'il le fasse mieux que vous. Voilà, maintenant c'est trop tard.

Oui, là j'avais un petit problème avec mes comptoirs d'enregistrement, rapport à un convoyeur de bagages mal assigné. Heureusement, le jeu permet d'identifier rapidement les problèmes grâce à un système d'infobulle très complet.
SimAirport - Mangez Bourget

L'aéroport. La grande expérience concentrationnaire du XXIe siècle. Des gens partout. Des files d'attente interminables. Des flics qui soupèsent vos parties intimes avant de vous faucher votre bouteille d'eau. De l'ennui. De la bouffe dégueulasse. Puis en guise de délivrance, huit heures de torture dans un tube métallique volant, engoncé dans un siège de 40 centimètres de largeur. C'est ce temple de la souffrance que permet de construire SimAirport, et c'est un bonheur de chaque instant.

The Longing - Le Beckett à l'air

Parfois, venu de nulle part, débarque un machin si génial qu'on se dit qu'après lui le jeu vidéo ne sera plus le même. Un titre qui repousse tellement les limites, qui redéfinit à tel point nos attentes, que tous ceux qui viendront ensuite nous sembleront des moulages en creux, des espaces négatifs où l'on ne verra que ce qui leur manque. Comment se satisfaire des dialogues d'un jeu de rôle ordinaire après Disco Elysium ? Comment apprécier un open world stérile et répétitif de 60 heures après un jeu dont le seul objectif est d'attendre 400 jours ?

Florence - Près des yeux, près du cœur

J’aime beaucoup les hasards inutiles de la vie, ceux qui ne peuvent susciter qu’un simple « Dis donc, c’est fou ça ! » ou autres platitudes de type « Oh, on est bien peu de choses ma bonne dame » de la bouche des personnes avec qui on les partage. Ces petits hasards m’émerveillent autant qu’ils indiffèrent mes interlocuteurs, mais je ne pourrai jamais m’empêcher de les partager avec empressement. Tenez, prenez par exemple le fait que ma sœur, celle de Sébum et celle de Malware, toutes d’âges et de milieux socio-professionnels différents, s’appellent Florence. C’est complètement fou, non ?

L'interface de gestion de l'inventaire et du crafting n'est pas ce qui se fait de mieux, mais on s'en sort. C'est un peu le même bazar que sur The Long Dark.
Green Hell - Nature et Dysenterie

Dans Green Hell, j'ai vomi après avoir bu l'eau croupie d'une mare dégueulasse. Je me suis fait pomper par des sangsues. J'ai bouffé des larves crues. J'ai chopé des vers intestinaux. Et les rares moments où je n'étais pas effondré sous ma hutte en plein délire psychotique, des sauvages fous ont tenté de m'assassiner. Non franchement, de belles vacances.

Shenmue III - Douleur anachronique

Nous sommes en 1999, je suis une enfant enjouée avec une tolérance toute particulière pour les pantalons à fleurs et les cardigans en matière synthétique dont m’affublent mes parents. Le monde vient d’assister à la dernière éclipse solaire de ce siècle, le pétrolier Erika a déversé des tonnes de fioul sur les côtes bretonnes, et Shenmue s’apprête à sortir sur Dreamcast. Je ne sais pas si j’ai spécialement envie de revenir à cette période, mais c’est visiblement le contrat que j’ai signé en acceptant le test de Shenmue III.

Contrairement à FTL, on se déplace ici sur une vraie carte, très jolie.
Abandon Ship - Ohé, ohé, capitaine abandonné

Dans mon grand souci d’en faire le moins possible, je ne vais pas m'embarrasser outre mesure et je vais reprendre telle quelle l'intro du test de Crying Suns par ackboo, il y a deux mois. Alors, voilà : « Comme chaque trimestre depuis 2012, nous accueillons dans nos chaumières un énième clone de FTL, dans l'espoir fou qu'il nous procure les mêmes sensations orgasmiques. » Maintenant que j'écris ces mots, je m'en rends compte : il écrit bien, en fait, ackboo. Je devrais lire ses articles plus souvent.

Tom Clancy's Ghost Recon Breakpoint - Le spectre d'un bon jeu

J'ai longtemps pensé que l'enfer était une fosse remplie de flammes et d'engins de torture. Depuis peu, je me dis que l'enfer est un PC de bureau où sont installées des versions légèrement altérées de nos jeux favoris. Altérées en mal, évidemment. Un Fallout 2 où les dialogues seraient truffés de fautes. Un XCOM avec des armes d'airsoft. Un Firewatch où il y aurait tout le temps du brouillard et de la grêle. Oh, je ne manque pas d'idées. C'est parce que je viens de jouer à Ghost Recon Breakpoint.

Crying Suns - Pierre, feuille, vaisseaux

Comme chaque trimestre, depuis 2012, accueillons dans nos chaumières un énième clone de FTL, dans l'espoir fou qu'il nous procure les mêmes sensations orgasmiques. On a tenté le FTL routier (Convoy), le FTL maritime (Abandon Ship), mais Crying Suns ne s'embarrasse pas d'un changement d'ambiance. Il s'agit d'un FTL banalement spatial, et ça n'est pas forcément une mauvaise idée.

La musique du hangar est... disons, particulière. Cela dit, un jeu qui diffuse une mélodie funky au moment du choix entre bombes à fragmentation et missiles sol-air ne peut pas être totalement mauvais.
Ace Combat 7 : Skies Unknown - Un peu biplan-plan

En Inde, on appelle ça le karma. En France, un retour de bâton. Dans la rédaction de Canard PC, une belle arnaque. Il y a six mois, j'avais insisté pour qu'Izual, grand fan d'Arma devant l'éternel, se charge de l'« À venir » sur Battlefield V, parce que « comme ça, tu pourras comparer les deux hin hin hin, ça te changera de tes FPS tout lents dans lesquels on rampe dans la boue pendant trente minutes avant de se prendre une balle ». Forcément, quand le sujet Ace Combat 7 a été abordé lors de la dernière conférence de rédaction, on ne m'a pas raté. « Ah ben t'as qu'à le faire, toi qui joues à DCS World et à des simulateurs ultra pointus, ça te fera du bien de cartonner des MiG-29 à la chaîne dans un avion qui se pilote comme un X-Wing. » Qu'est-ce que vous voulez répondre à ça ?

Super Mario Party - J’espère que la routourne va vite tourner

« Nul vainqueur ne croit au hasard », écrivait Nietzsche après avoir humilié sa sœur pour la quatorzième fois à Mario Party. On sait ce que ça a donné : Elisabeth, furieuse, a commencé à travestir les textes du philosophe moustachu pour en faire des pamphlets antisémites destinés à finir dans les mains d’Adolf Hitler. Hélas, trois fois hélas ! Si Mario Party n'avait pas autant reposé sur la chance, qui sait à quel point le destin de l’Europe aurait été différent ?

Forza Horizon 4 - Le Disneyland de la bagnole

Me nourrissant de jeux de gestion profonds, de simulateurs complexes, de wargames exigeants, j'aime penser que je suis un intellectuel du jeu vidéo. Un esprit supérieur regardant avec mépris ces gueux qui jouent, par exemple, à des jeux de bagnoles arcade. Forza Horizon 4 a bousculé toutes mes certitudes existentielles.

Marvel’s Spider-Man - Mi-homme, mygale

« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités », disait l'oncle Ben, contrairement à l'Uncle Ben's qui, lui, répétait : « C'est toujours un succès. » Des deux oncles, je n'ai jamais réussi à départager lequel avait davantage raison. Alors, pour ce test de Spider-Man, je me suis sincèrement posé la question : c'est qui le plus fort ? Et la réponse est tombée comme une évidence : c'est Batman.

Octopath Traveler - Les huit salopards

Quand ils sont arrivés au village et qu’ils ont frappé le forgeron, je n’ai rien dit, je n’étais pas forgeron. Quand ils ont emmené le marchand, je n’ai rien dit, je n’étais pas marchand. Quand ils ont volé les économies du boulanger, je n’ai rien dit, je n’étais pas boulanger. Et quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus aucun PNJ pour protester.

Sea of Thieves - Le tonneau de grog à moitié plein

Sea of Thieves est un cas d'espèce. Un élève doué dont on vante sans arrière-pensée les qualités, mais que l'on a envie de gifler tant il se contente du minimum. Un jeu auquel on retourne pourtant avec plaisir. Pour profiter de ce qu'il est en mesure d'offrir, certes. Mais aussi pour poser ses fesses sur un ponton avec des potes et admirer le soleil couchant tout en devisant sur toutes ces choses qui lui manquent et auraient pu en faire un grand jeu, tandis que Kahn Lusth vomit son grog en massacrant « La chevauchée des Walkyries » sur sa vielle à roue.