1096 résultats pour "mini test 2"

State of Decay 2 - Avec des si, on mettrait le pourri en bouteille

« Appuyez sur une touche pour continuer », me dit l’écran d’accueil de State of Decay 2. J’appuie sur espace. Rien. J’appuie sur entrée. Rien. Je décide alors d’appuyer sur ftdgcrqzda, $*^pezr puis é’(qzrl(’r- en bourrant mon clavier de coups de poings. Ça charge enfin. Ah non, ça freeze. « Échec de la connexion. Vous devez choisir un profil pour pouvoir jouer. » Content d’avoir quand même obtenu une réponse, je clique alors sur « ok » et là, le jeu recommence à me demander d’« appuyer sur une touche pour continuer ». Oh, toi, t’es en train de me chercher grave.

Hand of Fate 2 - Cartes sur fable

La table est la même, solidement campée sur son bois gris et vétuste. Le maître du jeu est toujours là, masquant sous ses haillons une peau brûlée par on ne sait quelle malédiction. Le jeu, lui, a changé. Depuis les événements de Hand of Fate, le maître a pris du galon et compte bien mettre tous les bâtons à sa disposition dans la grande roue du destin. Et vous savez quoi ? C'est une sacrée bonne nouvelle.

Divinity : Original Sin 2 - Liberté, létalité, jets de dés

Ma semaine s'annonçait calme, mais ça, c'était avant qu'une poule m'engueule pour avoir volé ses œufs et qu'une nécromancienne m'agresse pour une histoire trouble d'horticulture occulte. C'était avant que je supplie un navire caractériel de bien vouloir avancer, avant que je demande à un squelette trop volubile de faire le mort, avant que je cambriole un manoir-forteresse. C'était avant que je joue à Divinity : Original Sin 2.

Sniper Ghost Warrior Contracts 2 - Ils ont changé l'infiltr'

Après trois épisodes consternants dont l’apogée fut un maigre 5/10 en 2017, comme beaucoup nous avons laissé la série des Sniper Ghost Warrior de côté, bien rangée dans la poubelle bleue. Mais il y a deux ans, le spin-off Contracts racheta un peu ses aînés grâce à une aventure moins ambitieuse et mieux fignolée. Sa suite, sortie début juin, achève de prouver qu’on peut extraire un jeu passable du plus détraqué des rectums.

Delores : A Thimbleweed Park Mini-Adventure - Point and cliché

Un beau matin de mai, Ron Gilbert, génial créateur de Maniac Mansion et Monkey Island, a décidé d’offrir au monde une petite aventure qui reprend exclusivement des éléments de son dernier jeu, Thimbleweed Park – auquel il n’est pas nécessaire d’avoir joué au préalable, mais auquel vous devriez sincèrement jouer si vous aimez les point and click, les énigmes et le simple fait de rire à gorge déployée. On y retrouve le personnage de Delores, qui revient dans sa ville natale paumée pour embrasser une brève carrière de photojournaliste.

Minami Lane - Mon mini-Totoro

On ne mesure que trop bien à quel point l’industrie du jeu vidéo peut broyer ses travailleurs, entre productions à rallonge, périodes de crunch et pressions en tout genre. Alors oui, la démarche derrière Minami Lane, mini-jeu de gestion japonisant, m’a fait très plaisir. Pour leur propre bien-être, les créateurs ont décidé de concevoir petit dans un court laps de temps.

Total War : Pharaoh - Hiéroglyphes and let die

Il faut reconnaître un talent à Creative Assembly : ils ne baissent jamais les bras. On aurait pu penser qu'après avoir raclé les fonds de tiroir de l'Histoire depuis deux décennies pour nous trouver de nouvelles guerres à mener, ils allaient faire une petite pause. Peut-être même changer d'air, s'essayer à un nouveau style en vogue comme le visual novel ou le dating sim. Que nenni.

Street Fighter 6 - Les amants d’Ippon-Neuf

Il n’y a qu’une vérité sur Street Fighter : nous sommes tous mauvais, « tous des sacs ». Un nouveau Street, c’est l’autoroute vers l’humiliation, les défaites cinglantes et les combos ratés. Et c’est un problème pour Capcom.

Regiments - Qu'est-ce qu'on OTAN pour être heureux ?

« Le jeu vidéo oscille, comme un pendule, du casual au hardcore », écrivait le philosophe. Ainsi, une fois les fans de FPS militaires écœurés par un Arma ultra punitif, le balancier est reparti dans l'autre sens avec Squad. Et, après être passés de Command & Conquer à Wargame, les créateurs de STR ont réalisé qu'ils étaient sans doute allés un peu loin et ont rétropédalé avec Regiments.

Cult of the Lamb - La bêle et la Bête

C'est G.K. Chesterton, me semble-t-il, qui disait que la preuve de la justesse de la doctrine chrétienne est qu'elle est équilibrée : les prudes la trouvent trop charnelle, les libertins trop prude. Je ne sais pas s'il avait raison mais en tout cas, en jouant à Cult of the Lamb, j'ai découvert que le satanisme, bien qu'un peu tiède à côté d'un culte dont les adeptes dévorent chaque semaine le cadavre du fils de Dieu, est lui aussi un modèle d'harmonie.

Tiny Tina's Wonderlands - Pas besoin d'être d20 pour comprendre

Avec mes phalanges encore endolories de ma rencontre avec Borderlands 3, j'attendais Tiny Tina's Wonderland avec quelques doutes. Ça, ainsi que ma tronçonneuse, trois litres d'essence et un briquet. Je serais incapable de vous expliquer pourquoi mais, quand on sort un jeu nettement en dessous de ses prédécesseurs et qu'on nous promet ensuite un spin-off basé sur un vieux DLC, ça me tend un tout petit peu.

Age of Empires IV - D'un autre âge

Les documentaires Arte sont un vaste mensonge. Derrière la promesse de fine érudition, on trouve un Netflix pour CSP+, destiné à sédater les spectateurs à coups d'énièmes reconstitutions moisies des conquêtes napoléoniennes entrecoupées de commentaires rebattus. Mais peut-être est-ce, finalement, ce que veulent les amateurs d'Histoire ? La répétition du même, du passé, du connu ? Ça tombe bien, c'est à eux qu'est destiné Age of Empires IV.

Eastward - GOTY 1994

Et voilà, prenez-en de la graine les jeunes : pendant des mois, je réserve Deathloop et 12 Minutes pour ma pomme. Le moment venu, grand prince, je laisse 12 Minutes à Ellen Replay et Deathloop à ackboo. Tout le monde applaudit mon esprit de sacrifice. Puis, quand l'un rage parce qu'il ne joue pas à Dishonored et que l'autre crache des caillots de sang devant des twists improbables, je ramasse le jeu de l'année. Bon, le jeu de l'année 1994, certes, mais le jeu de l'année quand même. Comme ça, l'air de rien.

Deathloop - Et ça continue, encore et encore

D'accord, je l'avoue : j'ai lancé Deathloop avec l'esprit fermé. Puisque c'est une production Arkane, je demandais, j'exigeais un jeu à la Dishonored. Alors quand les développeurs lyonnais ont mis de gros flingues pétaradants dans mes petites mains sensibles de poète furtif, je me suis senti trompé, trahi, humilié. Je voulais un jeu d'infiltration hardcore, et Deathloop n'en est pas un. Ce test doit donc commencer par un travail de deuil.

Humankind - Civilization VII

J'ai vu le stream d'ackboo, je sais que Romain de Waubert, le patron d'Amplitude – mais surtout le propriétaire de l'un des chiens les plus mignons du monde –, n'aime pas qu'on compare son jeu à Civilization, au motif qu'il y a plein d'autres 4X historiques qui méritent le coup d’œil. C'est vrai, et c'est pour ça que j'ai décidé de titrer « Civilization VII », histoire de mettre les pieds dans le plat une bonne fois pour toutes.

Golf Club Wasteland - Cent balles et une colonie sur Mars

Depuis la Grande Catastrophe, les 1 % les plus riches de l’humanité sont partis vivre sur Mars. La Terre a été laissée complètement à l’abandon et fait désormais office de gigantesque terrain de golf, où l'on peut tranquillement taquiner la balle dans des monuments en ruine et des musées oubliés, tout en écoutant une émission de radio où les invités évoquent leurs souvenirs de la planète – et de tout ce qui a provoqué sa perte.

Old World - Variations sur un vieux thème

Après son passage chez Firaxis comme lead designer de Civilization IV, l'Américain Soren Johnson est devenu une petite rockstar dans le petit monde du 4X. Installé à son compte depuis 2013, il s'est rappelé aux souvenirs des joueurs avec l'excellent (et très austère) Offworld Trading Company. Mais tout le monde se doutait bien qu'il voulait faire son Civ' à lui. Qu'il voulait se mesurer à son idole retraitée, Sid Meier. Le résultat s'appelle Old World.

Returnal - Lieutenant Selene Replay

À chaque fois qu’un roguelike (ou un roguelite, d’ailleurs) est proposé lors d’une conférence de rédaction, on peut entendre plusieurs rédacteurs que je ne nommerai pas – sauf Malware – soupirer à l’unisson. Le jour où Returnal a été posé sur la table, c’est sans doute moi qui ai poussé le plus long soupir. Il y avait trop d’éléments louches : l’histoire d’une astronaute qui s’écrase sur une planète inconnue, condamnée à revivre en boucle la même journée, présentée comme un « jeu d’horreur psychologique » qui s’inspire notamment de la franchise Alien ? C’était un jeu qui semblait tellement taillé pour mes goûts personnels que j’ai choisi de m’en méfier, du moins au début.

Ratchet et Clank : Rift Apart - La nouvelle génération

Vous voyez cet oncle sympa, pas le raciste, l'autre, celui qui se cale à côté de vous pendant que vous jouez à un jeu vidéo, une fois tous les 10 ans, et qui dit systématiquement : « Oh là là, c'est joli quand même ! Ça a bien évolué depuis mon époque ! » ? Bah cet oncle sympa, aujourd'hui, c'est moi. Je trouve que ça a bien évolué depuis mon époque. Sauf que mon époque, c'était la semaine dernière.

It Takes Two - Paire qui roule n’amasse pas mousse

Pendant plusieurs jours, j'ai joué à It Takes Two avec Noël Malware. Pour résumer, c’est un jeu de plateforme coopératif qui se joue essentiellement en écran partagé, où l’on incarne May et Cody, un couple en passe de divorcer qui se réincarne en deux poupées de chiffon. Contre toute attente (déjà parce que le jeu précédemment dirigé par Josef Fares, A Way Out, avait un concept très prometteur pour un résultat décevant ; ensuite parce que Malware a passé son temps à rire comme une baleine dès que mon personnage mourait, quand il n'était pas trop occupé à mourir lui-même), c'était un plaisir de chaque instant, et on a décrété que le format idéal pour ce test devait plus ou moins ressembler à nos longues sessions de jeu. On a donc discuté ensemble de notre expérience, où l'on était simultanément morts de rire et jamais très loin de s'entretuer – et voici le résultat.