Faisant suite aux événements de Vermintide, ce nouvel opus prendra naturellement place dans l'univers médiéval-fantastique de Warhammer Battle. Une bonne nouvelle pour tous ceux qui, comme moi, ont fait un AVC lorsque Games Workshop avait transformé cet univers afin de créer un nouveau Warhammer du nom de Age of Sigmar, plus propret et au design honteusement moderne. Nous sommes donc toujours dans ce monde crasseux et sombre où, après avoir contré une invasion de skavensNote : 1 dans la ville d'Übersreik, nos cinq héros déménagent jusqu'à la ville fortifiée de Helmgart pour faire face aux forces du Chaos qui progressent à toute vitesse au sein de l'Empire. Pire encore, les membres de ce blitzkrieg médiéval semblent avoir juré allégeance à Nurgle, un dieu maléfique qui adore les maladies, la pourriture et le frigo de notre rédaction. Et, comme pour donner raison à cet ancien président français qui a déclaré un jour que « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille », les skavens ont profité de la situation pour s'allier avec le Chaos. Non, c'est pas la joie mais au moins, vous avez une grosse épée. Ou un gros marteau. Ou un arc avec de grosses flèches.
Note 1 : Des hommes-rats qui vivent sous terre et sentent le fromage.
Transformé en archive gratuite
- Cet article, initialement réservé aux abonnés, est devenu gratuit avec le temps.
Vermintide II
Ça va être le Chaos
Je fais parfois un rêve étrange. Assis dans une barque perdue en mer, je pêche pour me nourrir et, pas de bol, je ne sors de l'eau que des jeux estampillés Games Workshop. Encore moins de bol, ceux-ci ont généralement un goût de terre et une texture proche de celle du latex. Alors je recrache en beuglant « mais c'est dégueulasse ! », puis je me remets à pêcher en espérant que ma prochaine prise sera au moins comestible. Tiens, on dirait que ça mord à nouveau...
Le nombre d'ennemis différents sera désormais « doublé, voire presque triplé ».
Carrière de sécurité. Car votre équipement va dépendre du personnage que vous allez incarner et, comme nous le verrons plus loin, de ce que vous allez glaner au fil des parties. Sans surprise, on retrouve donc les têtes du précédent titre, à savoir le rangerNote : 2 nain, et l'archère elfe, accompagnés de trois humains qui endossent les rôles de soldat, sorcière et chasseur de primes. Des personnages dont le style de jeu dépendait, dans Vermintide de leurs armes, permettant par exemple à la sorcière de tirer des traits enflammés avec un bâton et des boules de feu avec un autre. Ce système sera bien entendu conservé, et épaulé de trois « carrières » pour chaque personnage, dont le principal intérêt sera d'apporter chacune une compétence passive et une active. Par exemple, le nain pourra délaisser sa carrière initiale de ranger pour devenir un guerrier, beaucoup plus résistant et capable de lancer une provocation qui oblige tous les ennemis à l'attaquer pendant qu'il est invincible. On peut bien sûr craindre que certains rôles finissent par se recouper, mais cet ajout devrait renforcer sérieusement la rejouabilité du titre, d'autant que chaque héros accumulera de l'expérience à dépenser entre les parties dans un arbre de compétences afin d'obtenir quelques bonus supplémentaires.
Note 2 : Une sorte de garde-champêtre des montagnes, si vous préférez.
Monstres et compagnie. Mais avant d'être un jeu de poupée pour rôlistes en manque, Vermintide II est surtout un titre coopératif dans lequel quatre joueurs s'associent pour remplir des missions et font face à des hordes d'ennemis. Ou, en d'autres termes, une copie éhontée de Left 4 Dead, dont la principale différence réside dans le fait que les épées et les haches remplacent les fusils d'assaut et les pistolets. Or, si les skavens du premier opus seront bien de retour avec quelques nouveautés, le studio a particulièrement insisté sur le fait que le nombre d'ennemis différents sera désormais « doublé, voire presque triplé ». Une belle promesse justifiée par l'apparition du Chaos dans la bagarre, dont le gros des troupes sera représenté par les maraudeurs, des guerriers fanatiques qui partent torse-nu au combat. Oui, un peu comme Moquette lorsqu'on le récupère après une de ses fameuses soirées « Bières et Découvertes », mais sans le slip sur la tête et avec un air beaucoup moins jovial. Puis, de temps à autre, les joueurs tomberont sur un mini-boss, qui prendra la forme d'un vrai guerrier du Chaos en armure lourde ou encore, d'un monstre baptisé Chaos Spawn qui ressemble un peu au tank de Left 4 Dead, mais avec plus de tentacules. Le bestiaire devrait donc recevoir un sacré coup de fouet.
Ah l'enfant de butin ! À l'image de son prédécesseur, Vermintide II ne devrait donc rien avoir d'une promenade de santé. Les risques que vous prendrez seront bien entendu récompensés grâce à un système de loot revu et corrigé qui distribuera des quantités plus généreuses d'objets et sera capable de s'ajuster en fonction du personnage que vous venez de jouer. Non content de distribuer des armes, des chapeaux et des armures, on trouvera aussi parfois un « acte héroïque », quête à usage unique qui, lors de son activation, modifiera la prochaine mission pour la rendre plus difficile, en remplaçant par exemple tous les ennemis par des mini-boss et permettant bien sûr aux participants d'obtenir de meilleures récompenses à son issue. Quid des nouveaux personnages ? D'une vue à la troisième personne ? « Nous voulons faire en sorte que toute notre énergie soit dépensée pour produire le meilleur FPBNote : 3 possible », nous dit le directeur du studio qui renvoie la balle aux joueurs, en annonçant que Vermintide II sera ouvert aux mods, « dans la limite des autorisations de Games Workshop » qui est, hélas, connu pour être un tantinet protecteur vis-à-vis de ses propriétés intellectuelles. Bon, on ne va pas trop s'emballer mais ce Vermintide II semble bien parti pour être mangeable, non ?
Note 3 : First person brawler. Comme un FPS mais centré sur le corps-à-corps.